CHAPITRE 41 : La fin du début.

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Ça fait deux semaines. Deux semaines que Manella vit avec Valério. Elle est encore traumatisée par tout ça, mais je sens que Valério la relève petit à petit. Chaque jour, sont état s'arrange, même si elle est loin d'être au top de sa forme. Ce qui est compréhensible.

Elle avait déjà une santé psychologique instable suite à beaucoup de choses qu'elle a vécu, notamment à cause du harcèlement car elle était rousse. Parfois, les gens sont tellement cruels pour pas grand chose. Depuis, on peut dire qu'elle n'est plus à l'aise avec les autres. Le harcèlement détruit.

Ça fait aussi deux semaines que Melvin est réveillé. Comme prévu, il a emménagé chez Ezio après les résultats de ses analyses qui se sont avérées être positives. Il n'a pas voulu me voir. Mais d'après Ezio, il va bien  physiquement. Par contre, il commence à s'énerver pour un rien et il est très sensible et susceptible. J'aimerai tellement pouvoir l'aider, mais il rejette mon aide.

Et puis, ça fait également deux semaines que je suis proche de Dyab plus que jamais. Proche dans tous  les sens possible.

— Je vais te le répéter une seule fois Calista. Ne joue pas avec moi.

D'ailleurs, je joue beaucoup de cette proximité.

— Sinon ?

— Sinon je pense que tu vas avoir un choix à faire.

Je me rapproche de ses lèvres de sorte à ce que la distance  entre nous s'affaisse.

— Lequel ?

— Te faire buter, ou te faire démonter sur le plan de travail.

— Pour un peu de citron dans l'œil ? Tu abuses. Ça a giclé, c'est pas de ma faute.

— Tu vas rapidement te rendre compte que si tu te tais pas vite, y'a pas que du citron qui va giclé.

Brutalement, il se saisit de mon débardeur qu'il déchire.

— Hé ! C'est toi qui l'a payé peut-être ?

— Oui Calista. J'ai payé toutes tes fringues, alors libre à moi de te les arracher quand je veux.

Il me soulève par les hanches, puis d'un revers de bras, il fait valdinguer notre déjeuner. Il m'installe dessus, et il se fraie un chemin entre mes jambes. Il joue avec l'élastique de mon short, tout en me dévorant des yeux.

— Pour un peu de citron hein. Donc tu ne m'en voudras pas si je fais ça.

Il prend une moitié de citron non entamé, qu'il presse sur ma joue. Quelques gouttes coulent le long de ma peau. Puis sa bouche vient se coller sur ma peau. Il lèche tendrement l'acidité du liquide qui dévale ma peau.

— Je n'aime pas le citron, déclare-t-il en décollant ses lèvres.

— Alors pourquoi faire ça ?

— Car j'aime le goût de ta peau.

Sur ce, il relève mon menton avec ses doigts. Je me laisse faire, lui laissant libre accès à mon cou.  Le jus frais dégouline, puis il descend petit à petit chatouiller ma poitrine. Dyab m'attrape brutalement le menton, il se penche pour mordre ma lèvre inférieure. Dans ce mouvement, il retire mon short, me laissant en culotte. Ses mains remontent sur mes hanches, caressent mes fesses et s'emparent de ma taille. Ses lèvres chaudes et humides se collent finalement sur la trainée de jus qu'il a laissé couler sur mon corps. Sa langue titille ma chaire. Mes doigts ne peuvent s'empêcher de s'emmêler dans ses cheveux et des les ébouriffer en les tirant légèrement.

Sa bouche descend de plus en plus, léchant et savourant ma peau acide. Il s'attarde sur l'un de mes seins. Il le lèche, il joue avec mon téton. Je balance ma tête en arrière, et je laisse un soupir de plaisir sortir de mes lèvres. Lorsque je pose mes yeux sur lui, il me regarde avec envie. Il malaxe mes seins, tout en continuant de descendre sur mon ventre.

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