CHAPITRE 27 : Confusion des sentiments.

3.2K 110 343
                                    

Après une nuit de sommeil, que je ne qualifierai pas de bonne en vue de l'état de mon épaule, je me lève. Je voulais me changer, prendre une douche, mais il m'est impossible de retirer mon débardeur sans avoir mal. Alors, j'appelle Dyab. Qui arrive aussitôt.

— Qu'est-ce que tu me veux, me demande-t-il d'un ton cinglant.

— Tu peux m'aider à me déshabiller? Je vais me laver.

Un sourire en coin se dessine sur son visage. Je lève les yeux en comprenant ses allusions. Il s'approche de moi, et empoigne doucement la bretelle sur mon épaule éraflée. Il la décolle et la bouge avec délicatesse jusqu'à ce qu'elle quitte en totalité mon bras. Il fait de même avec l'autre. Puis il glisse mon débardeur sur le sol. Dès que je me retrouve torse nu devant lui, je plaque ma main valide sur mes seins pour les cacher.

— Pas besoin de les cacher, je les ai déjà vu.

— C'est pas une raison.

— Dans tous les cas, je vais bien devoir te voir nu. Tu ne peux pas te doucher toute seule.

C'est vrai que je ne peux plus bouger mon bras, mais je ne peux pas le laisser me doucher. Je ne suis pas désespérée à ce point.

— Non, non et re non. Il en est hors de question.

Il hausse les épaules avant de repartir. Je retire donc ma main. Mais sa tête refaisant rapidement son apparition me fait la remettre violemment.

— Mais si tu as besoin d'aide, tu peux crier mon nom. Pour qu'ensuite je puisse te le refaire crier encore et encore Meva bella.

Une fois de plus, je lève les yeux au ciel. J'attends qu'il parte définitivement pour retirer ma main, et mon short. Mais, je n'arrive pas à l'enlever. Ça me fait trop mal. À contrecœur, je l'appelle encore une fois.

— Déjà? Miss indépendante a fini son petit caprice?

— Non, j'arrive pas à retirer mon short.

— Quand il s'agit de faire tomber tes vêtements au sol, je suis l'homme de la situation.

— Contente toi de l'enlever et de te la boucler.

— Madame est pressée.

— Madame va surtout te mettre un coup de poing.

— Je sais pas comment tu vas faire étant donné que tu ne peux plus vraiment bouger.

Je serre les dents pour ne pas l'insulter. Quoique rien ne me retient, mais étant donné que je suppose que c'est lui qui va "s'occuper" de moi, je ferai mieux de ne pas laisser ma haine à son égard m'atteindre. À moins de vouloir devenir totalement paraplégique.

Je sens ses doigts attraper mes hanches, comme à chaque fois à ce contact, je rougis atrocement. Ses doigts jouent avec l'élastique de mon short, puis finalement, il le descends. Puis, le bout de ses doigts s'introduit à l'intérieur de ma culotte, effleurant mon bas du dos. J'écarquille les yeux au contact de sa peau chaude. Je retiens mon souffle, et je le laisse s'amuser de moi, effleurant mon ventre, mes hanches.

— Ça aussi je dois te l'enlever Meva bella?

Entre deux respirations, j'essaie d'hocher la tête calmement. Car au fond de moi, un feu est en train de me brûler le bas ventre.

— Non, pas de mouvement, je veux des mots.

— Oui bordel, m'exclamais-je à l'instant où son pouce effleure l'intérieur de ma cuisse.

Je le vois esquisser un sourire satisfait, puis dans un mouvement de main, il me retire le seul tissus qu'y me restait. Puis, il s'empare de mes hanches et je le laisse me guider jusqu'à sa salle de bain. Il me fait m'asseoir sur le bord d'une baignoire, en me tenant le dos pour ne pas que je bascule. Il allume l'eau de celle-ci, et il renverse dans le bain plusieurs huiles. L'eau n'est qu'à moitié, mais j'arrive à sentir l'odeur de Dyab s'émaner de celle-ci.

Addicted to youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant