CHAPITRE 24 : L'euphorie.

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Après une courte nuit, comme d'habitude, je me lève. Je me lave, m'habille et j'hésite à descendre. Mais j'ai faim. J'angoisse à l'idée de faire face à Dyab. Après ce qu'il s'est passé hier, je n'ai pas franchement envie de devoir me confronter une nouvelle fois à lui. Mais finalement, l'appel de la nourriture a été plus forte. Je descends tranquillement les marches, et m'a surprise est de taille lorsque je vois Tao dans la cuisine. Mais sans son jefe, où je ne sais quoi.

À ma vue, il grimace.

— Bon Calista. Je t'apprécie pas, toi non plus, je dois jouer les baby-sitters pendant deux jours. Ne rend pas la tâche plus compliquée qu'elle ne l'est, me parle pas.

Ah. Ok. Génial.

Sans lui répondre, à sa demande, je m'avance vers le frigo. Mais il est vide. Totalement vide.

— On a pas de nourriture. Il faudra aller faire les courses.

Je l'entends soupirer bruyamment.

— Vas-y toute seule. Prend une bagnole, peu importe mais je vais certainement pas faire les courses. 

— J'ai pas le permis.

— Démerde toi, mais c'est hors de question que j'aille acheter quoi que ce soit.



— T'es obligé de prendre autant de citron?

Je charge trois filets de dix citrons dans le cadis. Finalement, il est venu. Après une heure de négociation.

— Oui j'adore le citron.

Il soupire. Après avoir mis mes citrons, je reprends le chariot en main et le pousse. Tao s'est éloigné dans le rayon alcool. Je le revois arriver avec trois bouteille différentes.

— Tu sais que tu restes que trois jours.

— J'en aurai besoin si je dois te supporter.

Je déglutis. J'avoue que je ne me sens pas vraiment à l'aise avec le fait d'être avec quelqu'un de soûl. Et si il était comme mon père? Comme ma mère? Mon oncle?

— T'as une sale gueule.

— Tu vas vraiment boire, les trois..?

Il me dévisage, et hausse les sourcils.

— T'es conne? Je suis peut être habituée à l'alcool mais boire ça en une seule soirée c'est égal à faire un coma éthylique.

Je savais pas. Je devrais peut être acheter de l'alcool pour Dyab?

— Ramène moi encore cinq bouteilles s'til te plaît, lui demandais-je.

— Cinq? s'exclame-t-il confus.

— Ouais, t'as raison. Six plutôt.

Il écarquille les yeux, mais finalement accours les chercher.

— Je savais pas que tu buvais, pendant que je te surveillais je t'ai toujours vu à la diet.

C'est pas pour moi, c'est pour précipiter la mort de Dyab.

Je lui rends un sourire sarcastique.

Pendant que nous continuons nos achats, je ne peux m'empêcher de poser cette question qui pour l'instant, n'a pas de réponse concrète.

— Pourquoi je dois rester là?

— Demande à Dyab. Tu demandes ça à moi comme si c'était moi qui avait décidé. Franchement, si j'aurai dû m'occuper de ton cas, une balle dans la tête et on parle plus, grogne-t-il.

— Sympa, merci.

Nous finissons nos courses, nous rentrons et je décharge et range ce qu'on vient d'acheter. Toute seule. Sans l'aide de ce connard.

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