CHAPITRE 11: Meva joguina.

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Point de vue: Dyab.

Ezio s'est chargé de retrouver l'adresse exacte. Laurent s'est occupé de repérer les lieux, les gardes, et tout le reste. Tom s'est chargé des armes et des hommes avant notre arrivé au Texas.

Ezio a dû rentrer à Los Angeles pour une mission de dernière minutes. Tant pis, celle -ci se passera sans lui.

Mais Lisandro, je te promets que dès ce soir, ta chère sœur Nora reviendra parmi nous. Et sans aucunes égratignures.

Je hais me l'avouer, mais heureusement que l'autre a été la pour nous dire où elle était. Laurent l'a vérifié, et elle avait raison.

Au début, on pensait qu'elle serait plutôt dans leur QG au Canada. Mais apparement non. Elle a été utile. Et bordel ça compromet mes plans.

Elle aurait déjà dû croupir et moisir six pieds sous terre. Mais maintenant je ne peux plus. Elle a parlé d'avoir pris en photo des documents appartenant à son père le fils de pute.

Problème, on a pas son téléphone. Il est encore dans sa chambre. Pour le récupérer, il faudrai qu'elle y aille. Ce sera la prochaine chose que je vais devoir gérer. En attendant, il faut rester concentré sur Nora.

— La réunion est terminée. Tout à l'heure, trois heure du matin, dans le parking. Ne soyez pas en retard, ou je promets que vous allez vous en souvenir, déclarais-je à mes hommes avant de quitter la pièce.

Je me dirige vers la cuisine. Je dois parler à Camilla.
Lorsque j'arrive, Calista n'est pas là. Tant mieux.

— Oh ! Je m'attendais pas à ce que la réunion se finisse plus tôt, s'exclame-t-elle me voyant.

— N'oublie pas, personne ne lui fait de mal à part moi. Personne ne la touche à part moi. Personne ne s'approche d'elle à part moi.

Elle fait un signe de tête pour me signifier qu'elle a compris. Avant de laisser apparaître un sourire malicieux sur son visage.

— On dirait que la p'tite t'as tapé dans l'œil, murmure-t-elle.

Je me rapproche rapidement d'elle, la mâchoire et les poings serrés. Elle pense vraiment que je m'intéresse à cette chose ?

— Elle n'est rien pour moi. Je la toucherai même pas avec un putain de bâton. J'aime juste pas que les autres touchent à mes affaires, rageais-je.

Elle émet un rire. Ça m'énerve qu'on déduise des choses de moi. Surtout sur ce genre de chose. Je n'aime personne. Et ce n'est pas demain la veille que je vais commencer. Les autres ne me servent qu'à mon propre intérêt. C'est comme ça que ça marche dans le milieu.

Se servir des autres, ou servir aux autres.

Et je suis pas une putain de bonne poire prêt à aider les autres pour n'importe quelle occasion.

— En attendant, de ce que j'ai compris elle aurait dû mourrir le lendemain de son enlèvement, ricane-t-elle avant de poursuivre. Mais à ce que je sache, elle est toujours là. Et c'est sous tes ordres qu'elle n'a rien.

Évidemment qu'elle va mourrir. Quand j'aurai puisé toutes ses infos. Elle crèvera. Quand je l'aurai décidé. Elle sera tuée de mes mains.

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