Chapitre 3

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-Wouah la vache, que c'est confortable !

Je venais de m'installer dans mon nouveau lit après cette dure journée. Dommage qu'il pues déjà la clope après que Sanzu se soit allongé dessus. La pizza quatre fromages que j'ai commandé était à côté de moi.

- Qu'est-ce que je pourrais mettre comme programme télé ? Il n'y a que des chaînes de darons.

Je zappais une à une les chaînes sans grande idée de ce que je voulais voir. Je commençai à manger ma pizza, puis une fois terminée je m'écroulai de fatigue.

                              Le lendemain
            *Bruit de réveil bien chiant à 8h*

- gnngngnnh non maman j'ai pas envie d'y aller laisse moi dormir-

-Bah alors on appelle sa maman princesse?

Prise de panique je donnai un coup à mon « agresseur ».

-Ah c'est toi.

C'était Kokonoi. Il était penché sur moi et maintenant arborait un sourire moqueur. Le rouge me monta aux joues.

- Ça va pas de me frapper ? Je voulais seulement te réveiller.

- Tu te fous de moi c'est toi qui m'a fait peur à me fixer en train de dormir!!

-Mais qu'est-ce que tu racontes chui pas un obsédé je voulais juste venir te réveiller car aujourd'hui tu es sous ma garde jusqu'à la réunion.

-Alors tu voulais me sortir de mon doux sommeil ? Encore mieux tiens. Et j'ai pas besoin d'un chaperon.

-Ce sont les ordres du Boss.

-Ah.

Règle numéro une : ne pas contredire le Boss. Koko eut un sourire suffisant et se racla la gorge.

- Habille toi maintenant je te fais faire le tour des locaux.

- J'arrive.

Je m'habillai en vitesse dans la salle de bain et rejoignis Koko qui était rester dans la chambre sur le lit.

- Je préférerais une tenue moins austère.

J'avais un goût particulier pour les habits qui cachaient sombres et les manches longues.

-Désolée de te décevoir mais dans un environnement pareil avec tous vos regards lubriques, il faut savoir se faire discrète pour n'importe quelle femme.

- Quelle défaitisme.

- Juste honnête envers moi même.

-De toute façon on m'a raconté que tu te défendais plutôt bien à la baston, ajouta-t-il.

-Avec un flingue je me défendrai encore mieux .

Les lèvres de Koko s'étirèrent en un rictus.

- Ça c'est sûr. Ne soit pas trop pressée ma jolie tu en auras un comme tout le monde.

Nous nous dirigeâmes vers l'ascenseur au bout du couloir.

-Qui y a t il derrière les autres portes de ce couloir?

En effet il me semblait que toute la partie de cette aile de l'étage m'appartenait.

-Des chambres vides. A la base c'est l'aile des « filles » mais comme tu es la seule tout le couloir est pour toi ma jolie. 

-Je vois. Mais attends, ça veut dire que vous les garçons vous partagez tous le même couloir ?

L'image d'un dortoir commun comme dans un internat se forma dans ton esprit et tu ne pus t'empêcher de te rappeler Mikey qui venait chez toi pour des soirées pyjama avec Emma.  Tu chassas aussitôt la vision pour revenir au moment présent.

- Non. Chacun pour soi. Enfin, pour Sanzu, disons que c'était plutôt une mesure pour protéger les autres.

C'est vrai que ce Sanzu avait l'air dangereux et du style à se droguer. Sans l'arrivée des frères Haitani hier , qui sait ce qui aurait pu m'arriver ?

-Enfin le Boss occupe deux étages à lui tout seul.

- Ah oui, ça en jette.

- Il est au dernier, mais n'espère pas pouvoir y aller à l'improviste, car c'est hyper sécurisé et le code d'entrée change toutes les semaines.

-Je ne comptais pas passer à l'improviste.

- C'est ce que je pensais aussi mais je préfère te prévenir car je ne voudrais pas que tu meurs bêtement.

-Si ça concerne Mikey, rien n'est fait bêtement, murmurai-je.

- Tu as dit quelque chose ?

- Non, rien.

-Je reprends donc. Ne va pas trop t'aventurer chez les garçons, qui sait ce que tu risques d'y trouver. Des corps, peut-être. Je plaisante.

Après une longue visite, nous retournions à l'ascenseur pendant que Kokonoi continuait de parler.

-L'étage du Boss est au vingt-cinquième étage.

-Je crois avoir compris.  Mais tu n'as pas dit ce qu'il y avait au vingt quatrième ?

-Un étage vierge.

Je le questionnais du regard.

-Vierge ? Comment ça, tu veux dire qu'il n'y a rien ?

- Oui vierge. Exactement comme toi.

Lui aussi avait un humour douteux. Vraiment douteux.

- Mais pourquoi le laisser vide ?

- Je t'avais bien dit que l'étage du Boss était hyper sécurisé. A partir du vingt-quatrième, il n'y a pas d'ascenseur on doit passer par un escalier. Il pointa les chiffres dans la cabine pour prouver ses dires. Voilà on y est. C'est l'étage où on mange. Enfin, la plupart du temps, tout le monde bouffe chacun de son côté.

Inconsciemment tu imaginais une cantine comme dans tes souvenirs de primaire. Or une immense salle de restauration était devant toi.

- On va manger ici puis on ira à la réunion. Mange un truc léger s'il te plaît j'ai pas envie que tu vomisses de trac.

- Ne t'inquiète pas pour ça.

-Oui je m'inquiète.

Nous nous installâmes autour d'une table collée à un mur en tête à tête . Des serveurs arrivèrent avec un petit déjeuner plus copieux que n'importe quel dîner que j'avais consommé de ma vie.

- Léger hein...

Puis nous mangeâmes en silence, trop occupés à vous remplir la pense.

Plus tard, je partis seule me recoiffer. Enfin, c'était plutôt une excuse pour me retrouver seule. Koko était sérieux lorsqu'il disait me prendre en charge ! Il attendait devant la porte des toilettes. Je me fixais dans le miroir. Une lueur déterminée brillait au fond de mon regard, cerclé de noir (merci les cernes). J'allais faire bonne impression. Je me remaquillai un coup et but beaucoup d'eau.

Ce n'est uniquement maintenant que je remarquai que mes mains tremblaient sur le lavabo. Intérieurement, je leur ordonnais de s'arrêter, mais rien ni fit. Soudain Koko toqua à la porte.

- C'est l'heure. On doit y aller.

Mikey x Reader /spécial Bonten/Où les histoires vivent. Découvrez maintenant