ma vie , mon histoire { Terminé}

vendredi 10 septembre 2016

Aujourd'hui je ne suis pas allée au collège…. Oui j'ai séché et non je ne regrette pas. comment en suis-je arrivée à sécher une journée entière alors que cela fait même pas 4 jours que les cours ont repris ? Et bien, c'est pour une raison toute simple ; je ne voulais pas retourner dans cet enfer sur terre. Alors, à la place, j'ai enfilé un jogging, un débardeur (noir, parce que le noir c'est la vie), mes baskets et je suis partie courir dans les bois. 

Je n'ai jamais vraiment été sportive, mais courir me permet de m'évader, de me vider la tête. À chaque foulée, j'essaie de faire taire le mantra qui résonne en moi, dans mon cœur. Je ne sais pas combien de temps j'ai couru, mais mes pas m'ont mener à une demeure abandonnée. Je ne crois pas te l'avoir dit, mais j'adore faire de l'urbex. Alors quand je suis arrivée face à cette demeure, je n'ai pas pu résister à l'envie de rentrer à l'intérieur.

Mais avant de pénétrer à l'intérieur de cette maison, je vais te faire une description rapide de la façade extérieure. J'ai donc en face de moi une petite maisonnette (oui bon, c'est pas vraiment une maisonnette mais tu as compris ce que je voulais dire ^^"). Bon j'en suis où maintenant ? Ah si je me rappelle ! (Oui il m'arrive parfois de m'auto-interrompre, alors ne t'inquiète pas c'est normal)

Enfin bref, j'allais te faire une description de la maison que j'ai en face de moi. Il s'agit d'un bâtiment dont  la façade est en pierre. Ce qui me permet d'affirmer que la maison est à l'abandon, c'est que sur certaines parties, l'humidité a laissé des traces noires. Or, si la maison était encore habitée, le propriétaire aurait fait entretenir la façade (NDA: inspectrice akémi dans la place). J'ai transformé mes foulées en marche rapide jusqu'à atteindre le porche. La, j'ai levé la tête et est constatée qu'il y a un étage plus (mais je n'en suis pas sûre) un grenier. je suis restée là pendant quelques secondes avant de gravir les quelques marches qui me séparent de la porte d'entrée et de pénétrer à l'intérieur de la maison.

une fois dans le hall,je referme la porte derrière moi et observe le décor qui s'offre à moi dans une semi-obscurité. Hormis la couche épaisse de poussière qui recouvre le sol, le hall est assez vaste, et peut meublé. En son centre se dresse un grand escalier qui permet d'accéder à l'étage. Sinon de part et d'autre de l'escalier se trouve trois portes. J'ouvre la plus proche et pénètre dans une cuisine.

Une table en bois,en partie rongée par les termites se dresse contre un pan de mur de la pièce.je balaye la pièce du regard et constate avec surprise que celle-ci semble comme figer dans le temps. Les étagères contenant des bocaux couverts d'une épaisse couche de poussière sont toujours présents ; au-dessous de ces étagères sont suspendues sur des crochets, des casseroles,poêles et autres ustensiles de cuisine, qui sont malgré tout en bon état malgré le fait qu'ils soient attaqués par la rouille. En dessous se tient un four ancien, dont la porte est entre-ouverte. En m'approchant je constate que lui aussi est malgré tout un bon état. J'avoue qu'en voyant cette pièce aussi bien conservé, je me suis demandée dans quel état pouvait être les autres pièces. Et pour cela, tu le sais autant que moi, pour avoir la réponse il faut continuer la visite.

Je suis donc revenu sur mes pas et une fois de retour dans le hall, j'ai traversé la porte qui se trouve à côté de cuisine et j'ai atterri dans un magnifique salon. Bon, les murs sont défréchis et la vitre brisée, mais sinon cette pièce donne l'impression qu'elle attendait ma venue. Je m'explique : la pièce est très peu meublée, mise à part un canapé style victorien avec deux fauteuils qui l'entourent de part et d'autre. Ces trois meubles sont placés en demi-cercle devant une majestueuse cheminée. Une envie de m'asseoir dans un de ces fauteuils s'empare de moi, mais je résiste et traverse la pièce, me dirigeant vers l'ouverture où avait dû se tenir une porte (NDA: grosso modo la porte elle a dit "bon ben j'en ai marre, je me casse")