Je n'aurais jamais cru écrire ça un jour, mais je hais Némésis ! Entre-temps je suis retourné au collège et c'est devenu encore plus un enfer… la jeune femme ne cesse de m'enfoncer un petit peu plus chaque jour, tandis que les professeurs et la CPE ne font rien…. Ils se contentent d'observer, sans lever le petit doigt….Heureusement, James est là…. Quand je vais boire dans les bars, c'est lui qui vient me récupérer…. Petit à petit, il est devenu le grand frère que j'ai jamais eu…. Chaque soirée je les passe avec lui ; que ce soit chez lui ou chez moi. Il fait son possible pour que j'arrête de me mutiler et toutes ses drogues que j'ai commencé…. Mais j'échoue lamentablement à chaque fois…. Je tiens deux ou trois jours et ensuite je rechute….
Mais heureusement, ou malheureusement, James reste à mes côtés…. Je lui ai déjà dit plusieurs fois d'abandonner, de me laisser sombrer seul dans ma dépression. Mais voici ce qui m'a répondu:
"Jamais je ne te laisserai sombrer. Tu es comme une petite sœur pour moi, et je refuse de laisser tomber ma petite sœur."
Ces mots m'ont fait chaud au cœur, et cela m'aide à me sentir un peu mieux.
Mais ces derniers jours, le collège est devenu de plus en plus invivable à cause de Némésis et de son nouveau petit ami. Chaque jour, ils me mettent plus bas que terre, ce qui fait qu'il y a des jours comme aujourd'hui où je préfère fuir et m'enfermer dans mon chagrin et dans ma douleur. Il doit être environ 16h quand on sonne à la porte.
Je suis descendue ouvrir et je suis tombée sur James. Je me suis écarté de la porte afin de le laisser entrer avant de me diriger vers le salon et de m'effondrer dans le canapé. J'entend la porte se refermer et les pas de mon ami se rapprocher du canapé avant qu'il s'essaye juste à côté de ma tête.
Pendant de longues minutes, aucun de nous deux n'échange un mot, puis ce fut moi qui le brise.
"Pourquoi es-tu venu ?
-je m'inquiétais pour toi Akemi.
-tu devrait me laisser tomber James ; ça te ferait une source de stress en moins."
Il ne répond pas…. On est tous les deux conscients que l'on a déjà eu cet échange au moins une dizaine de fois. Finalement, James se lève et s'accroupit devant moi, plantant son regard dans le mien.
"Enfile des vêtements propres, je t'emmène quelque part."
Une part de moi meurs envie de lui dire de me laisser seul, que je ne bougerai pas d'ici; mais une autre partie, beaucoup plus grande désir le suivre. Alors je me lève et vais me doucher avant d'enfiler un jean noir, débardeur blanc, veste en cuir noir et basket noir. Puis je vais rejoindre James en bas et nous quittons tous les deux ma maison. Une fois dehors, James monde sur sa moto et me fait signe de monter derrière lui, mais je reste planté là, hésitante.
"Tu n'as pas à avoir peur, fais-moi confiance."
Cette phrase a achevé de me convaincre et je suis montée derrière lui et j'ai noué mes bras autour de sa taille. Puis James a démarré et nous sommes partis. Je ne sais pas trop comment te décrire ce que j'ai ressenti, mais pour la première fois depuis longtemps, je me suis sentie libre. Le vent qui te fouette le visage, la vitesse te procure une telle sensation. À moment donné, tandis que l'on ralentissait, j'ai lâché la taille de James et je me suis redressée les bras écartés, et j'ai profité de l'instant. J'ai fermé les yeux, melissant envahir par la vitesse et se sentiments qui manglobe, et j'ai éclaté de rire.
Puis je me suis remise correctement en sentant James accéléré. Nous roulons encore jusqu'à arriver au sommet d'une colline. Jeune homme arrête la moto avant de descendre. Je suis le mouvement et admire la vue qui s'offre à moi. Je me laisse choir sur l'herbe, imité par James. Nous restons admirer le paysage puis je murmure.
"Merci James.
-Pourquoi tu me remercies ?
-parce que tu es toujours là pour moi et que tu n'abandonnes jamais. Également, lors du trajet en moto, je me suis sentie libre et apaisée, comme je ne me suis pas sentie ainsi depuis longtemps.
-oui ça m'a fait plaisir de t'entendre rire comme ça."
Le tourner la tête et voilà le jeune homme m'adresser un sourire sincère et lumineux. Sur une impulsion je me jette dans ses bras et le sert fort, les larmes de gratitude coulant le long de mes joues. James se laisse tomber sur le dos, et nous nous retrouvons tous les deux allongés, lovés dans les bras de l'autre. Tandis que mes larmes coulent sur mes joues, il me murmure des mots réconfortant et c'est d'une voix entrecoupé de sanglots que je lui dis :
"Je t'aime grand frère."
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ma vie , mon histoire { Terminé}
General Fictionà moment donné une vie peut basculer, pour le meilleur comme pour le pire... si cela est négatif, quels sont les raisons qui poussent à commettre l'irréparable ? qu'est qui peut faire qu'en moins de temps que l'on puisse le dire , on perd un être ch...