10. Jamais.

254K 8.5K 62.6K
                                    

Ryo Moreno

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Ryo Moreno

- Dégage de là toi !

On me poussa sans ménagement ce qui entraînait ma chute une fois de plus. Ma cheville me lançait au point de ne plus pouvoir m'appuyer dessus.

Avec toute la difficulté du monde, je me redressais sur mes jambes m'aidant du mur qui était à ma droite.

C'est le chaos total.

La respiration bruyante tout comme les battements de mon cœur, je tentais de me calmer pour réfléchir.

Où est Elyo ?

Je regardais dans tous les sens, des blessés à terre, des gens qui se battaient pour accéder aux voitures, les sirènes rythmant la pagaille qui se déroulaient sous mes yeux impuissants.

Un tonneau était renversé et le feu se propageait à une vitesse folle.

Elyo était introuvable dans cette agitation.

Les larmes brouillaient ma vision, je ne voyais plus rien. Du revers de la main, je les essuyés.

C'est pas le moment de pleurer.

Mon regard se portait sur la ruelle.

Elyo m'y avait emmené pour me calmer, il était peut-être retourné là-bas. Je me frayais un chemin tout en boitant. J'avançais entre les corps inconscients au sol.

L'odeur du sang flottait, j'étais à quelques mètres de l'entrée de la ruelle, quand un bras me saisit par la gorge. Je hurlais pour attirer les regards sur la scène, mais personne ne m'entendait. La personne plaqua sa main sur ma bouche m'empêchant toute parole.

C'est un cauchemar.

Mon sang se glaça quand je sentais le corps de la personne se collait au mien. De la bile remontait le long de mon œsophage quand je sentais quelque chose de dur contre mes fesses.

Non pas ça...

Je connaissais trop bien cette situation pour ne pas comprendre.

Je commençais à me débattre contre mon assaillant, mais celui-ci me traîna dans la ruelle, à travers les larmes qui coulaient abondamment, je vis qu'il n'y avait personne...

Il n'y avait pas Elyo.

- Tu bouges, je t'en colle une, murmura la voix à mon oreille.

Je reconnais cette voix...

Chad.

La froideur d'un canon qui se posait sur ma tempe me faisait trembler.

Pas ça.

Je n'osais plus bouger d'un centimètre avec larme me pointant, je me crispais quand j'entendais le cran de sûreté sauté.

Je vais mourir.

VENDETTAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant