30. Erreur monumentale.

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( tw : this chapter contains violent scenes and blood )

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Ryo Moreno

— Arrête de te débattre putain, cracha violemment Ricci alors que je faisais tout le contraire de son ordre.

Me débattant de toutes mes forces, je sentais mes joues être mouillées par mes larmes de détresse qui les dévalaient, alors que mon cerveau ne pensait qu'à une seule chose.

Une seule personne.

Elyo.

J'avais peur un peu pour moi, beaucoup pour lui.

Les cris résonnaient venant de l'hôtel dont les lumières n'étaient pas revenues, des tirs se mêlaient au vacarme assourdissant. Le cadavre d'Andres jonchait le sol alors qu'il n'avait rien demandé pour s'y retrouver.

Et dans tout ce chaos total, Elyo s'y trouvait. Seul.

Et c'était difficilement supportable de ne pas savoir s'il s'en sortait, s'il contrôlait la situation.

— Bon, tu commences à sérieusement me casser les couilles. On pas toute l'heure.

— Lâche-moi ! Lâche-moi je t'ai dit putain !

Je mettais toute ma force dans ma tentative d'échapper au baron de drogue dont je ne voyais pas le visage.

Mon souffle était irrégulier alors que je sentais le sang couler de ma plaie encore fraîchement ouverte, augmentant la peur qui me tiraillait les entrailles. Des sueurs froides perlaient sur mon front ainsi que ma nuque, collant mes cheveux à mon épiderme.

Tout mon corps était dégoulinant de frayeur.

À bout de patience et avec fureur, le poing du Ricci percuta mon ventre de plein fouet, me faisant hurler de douleur. Je criais à m'en arracher les cordes vocales pour alerter quelqu'un, mais rien.

Personne ne venait.

En me débattant, le prénom du tueur à gages passait la barrière de mes lèvres quand Ricci me forçait à avancer.

— Relâche-moi...

— Tu penses sérieusement que je vais dire oui et te relâcher comme ça ? Voyons...un peu de bon sens, on n'est pas dans un Disney.

Le vent fouettait mon visage trempé quand on sortait de la ruelle pour tomber sur un camion, éclairer par un lampadaire qui donnait l'ambiance d'un mauvais film d'horreur.

— Elyo...

— Pas la peine de geindre son prénom comme un petit chaton abandonné, grinça la voix sèche et effrayante de Ricci, en plus de me casser les couilles à te débattre maintenant tu me broies les oreilles.

VENDETTAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant