21. D'humeur joueuse.

338K 9.1K 76.7K
                                    

Ryo Moreno

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Ryo Moreno

Jamais je n'oublierais ce baiser de ma vie.

Jamais.

Les lèvres d'Elyo continuaient toujours d'essayer de dominer les miennes, elles exerçaient une forte pression sur moi, leurs gestes empressaient me faisaient tourner la tête me donnant l'impression que j'allais m'évanouir à tout moment. Sa langue, elle, explorait chaque recoin de ma bouche.

C'était bestial.

Je tremblais si fort que j'en avais mal partout, mes jambes se serraient plus fort autour du bassin du tatoué par peur de tomber dans l'eau qui nous englobait comme un cocon, mon geste lui valait un bruit profond qui résonnait contre moi.

J'allais exploser de l'intérieur.

La peur me martelait le ventre, elle frappait au rythme d'une partition de musique. Mon esprit était à la fois vide et rempli de questions, d'angoisses et pourtant, je me sentais bien.

C'était confus, mais je ne cherchais pas à essayer de comprendre. Je me laissais porter par tous ces nouveaux sentiments.

Les mains d'Elyo agrippaient mes cheveux en les tirant légèrement pour me faire pencher la tête en arrière. Je ne me laissais pas faire et en retour, je plantais mes ongles de nouveau dans ses épaules nues.

Il grognait, je souriais.

Soudain.

Je sentais les mains du brun sortir de ma tignasse pour revenir sous mes genoux. Très vite, je sentais le froid m'envahir quand nous sortions de l'eau. Mes lèvres se détachaient de celle d'Elyo, doucement mes paupières se levaient pour unir mes yeux avec les siens qui me regardaient déjà. Ses pupilles noires étaient maintenant dilatées, ce qui m'arrachait un frisson.

Tout en me portant, il nous faisait quitter la piscine.

Arrivée sur la terre ferme, mes pieds retrouvaient le sol, mais Elyo me gardait toujours dans ses bras musclés. Nos respirations essoufflées nous faisaient haleter bruyamment tous les deux.

Les mains baguées d'Elyo venaient prendre mon visage en coupe sans rompre le contact de nos yeux que j'appréciais tant, comme à chaque fois. La chaleur de son épiderme me faisait soupirer d'aise, ce qui au passage le faisait sourire en coin.

Aucune parole ne planait dans le jardin.

Ma peau se couvrait de frissons et je ne savais plus si c'était la brise qui passait sur mon corps mouillé ou la phrase d'Elyo soufflait tout bas :

- Putain...tu vas me rendre fou.

Mon visage chauffait d'un seul coup, ses pouces caressaient mes joues brûlantes, ses lèvres se penchaient de nouveau sur les miennes.

Elles finissaient par se toucher dans une infime douceur.

Ce n'était pas comme les premiers baisers, celui-ci était timide et pourtant, je ressentais encore plus de choses à travers cet effleurement. Elyo goûtait mes lèvres comme s'il ne restait plus qu'elles sur terre, comme si elles étaient le remède de tous ses maux.

VENDETTAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant