24. Le club Volt.

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Ryo Moreno

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Ryo Moreno

— ...la première fois que j'imaginais te tenir éveillée toute la nuit, ce n'était pas de cette manière, marmonnait le tueur à gages en allumant de nouveau son joint.

Mon visage prenait une expression exaspérée.

— Tu me dégoûtes Elyo, répondais-je platoniquement en buvant une gorgée de mon verre de jus de pomme.

Il ricanait doucement et mon ventre s'emballait à ce son qui crépitait agréablement à mes oreilles. Ses yeux perçants attrapaient les miens qui étaient lourds par la nuit blanche que nous venions de passer.

Le brun tira une barre sur son joint, la fumée s'échappant lentement une fois la bouffée recrachée.

— C'est pas ce que tu disais quand tu gémissais avec mes lèvres dans ton cou, me rappelait-il fier de ma réaction à ces baisers.

Un point pour lui.

Je tentais d'afficher une expression neutre mais le souvenir de ce petit bruit gênant qui m'avait échappé rendait la tâche plus compliquée, le sourire d'Elyo était toujours présent.

— Oh oui c'est vrai, commençais-je l'air innocent, c'était juste après que tu as bégayé parce que je m'étais assise sur tes genoux....

Il perdait son sourire en coin et son regard devenait plus dur.

Elyo 1, Ryo 1.

De mon côté, le sourire aux lèvres à présent, je portais une nouvelle fois mon verre à ma bouche pour en boire une nouvelle gorgée avant de le reposer sur la table du salon. Tout cela sans que Elyo me quittait du regard, assis sur le canapé en face de celui où j'étais, la table nous séparant.

La porte d'entrée claquait après avoir entendu des clés dans la serrure, des pas résonnaient jusqu'à ce que la silhouette de Flynn apparaisse dans mon champ de vision.

Pendant plusieurs longues secondes, Elyo et moi continuions notre jeu de regard sans qu'aucun de nous deux ne lâches, jusqu'à que nous tournions la tête en même temps vers Flynn qui nous regardait à tour de rôle.

— Putain vous avez des sales gueules, lâcha-t-il en s'avançant vers nous. Vous n'avez pas dormi ou quoi ?

Les deux garçons tapaient leur poing ensemble.

— Nan, marmonnais-je alors que Elyo rigolait discrètement en me lançant un regard, par ce qu'on a passé en revue ce qu'on avait sur Ricci, ajoutais-je comme rappel, plus pour le tatoué que Flynn.

Ce dernier m'ébouriffait les cheveux et se laissait tomber à côté de moi dans le canapé. Ses sourcils se haussaient après mes paroles.

Il avait compris qu'Elyo m'avait mis au courant de la situation avec le baron de la drogue, ce qui semblait l'étonner.

VENDETTAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant