27. Accueil mouvementé.

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( NDA : les âges des persos on changeait car ça me soûlait qu'on dise qu'ils étaient vieux, donc:Elyo et Flynn : 24 ans

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( NDA : les âges des persos on changeait car ça me soûlait qu'on dise qu'ils étaient vieux, donc:
Elyo et Flynn : 24 ans.
Luca : 23 ans.
Ryo et Aria : 22 ans.)

bonne lecture <3

Ryo Moreno

— Et bim grosse patate dans la face de salamèche ! s'écria Luca à côté de moi dans la voiture.

— Luca, soupira Aria bruyamment, ça fait trois jours que ça s'est passé, change de disque, tu fais que te répéter.

Assise entre les deux à l'arrière du véhicule, je regardais Elyo au volant se garer avec entre les lèvres une cigarette.

Flynn qui était sur le siège passager, semblait extrêmement concentré sur sa lecture. Parfois, il s'arrêtait de lire pour mettre un post-it qui venait de la petite plaquette qui tenait sur l'un de ses genoux.

— Tais-toi la sorcière, retourne à ton chaudron, bougonna mon ami en croisant les bras avant de tourner la tête vers moi, je suis fan de toi mon chou ! Vraiment tu es mon idole, je suis à deux doigts de créer des comptes fan de toi sur tous les réseaux !

— Jamais dans l'abus celui-là, entendais-je la sœur Keurton dire avec ironie.

On descendait tous les cinq sous une nouvelle dispute des deux derniers de la fratrie.

Après qu'Elyo balança notre sac où nous avions réuni nos affaires pour la Colombie, il se retrouva rapidement près de moi, me regardant fixement sans que je ne réussisse à définir ce qui lui passait par la tête.

En silence, il finissait sa cigarette.

J'entendais les autres continuer de se chamailler gentiment, avec Flynn qui tentait désespérément de les calmer. Sans succès. Je ne les voyais qu'à peine du coin de l'œil, car toute mon attention était sur les deux pupilles noires qui ne me lâchaient pas une seule petite seconde.

Son sourire en coin prenait naissance sur son visage, faisant légèrement chauffer mes pommettes. Quelques secondes après, je finissais par détourner le regard en premier.

Je me tournais vers les trois autres, et je n'étais pas étonnée de sentir un torse se coller à mon dos.

— Perdue, trésor...

Je haussais les sourcils.

— Je ne savais pas que nous étions en train de jouer.

Son gloussement résonnait près de mon oreille, et je tentais d'afficher une expression neutre ce qui devenait compliqué quand je le sentais se pencher pour venir me chuchoter tout bas pour que je sois la seule à l'entendre :

— Nous jouons constamment tous les deux.

Il était clair que nous ne parlions plus d'un simple jeu de regard.

VENDETTAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant