Aucun d'entre eux ne s'attendaient à que cette soirée d'hiver bascule leur univers. Des secrets déterrés, des destins brisés...et si toutes les vérités n'étaient pas bonne à éclater ?
D'un côté Elyo Keurton. Tueur à gages.
Seulement un nouveau contr...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Ryo Moreno
Cette journée était un cauchemar, j'avais envie que tout s'arrête. Je repassais ces dernières heures dans ma tête, elles tournaient en boucle. Je revoyais les sourires de ces hommes, le bruit des balles qui faisaient exploser mon cœur.
Mais surtout je revoyais tout ce sang.
Le sang de mon ami.
Luca.
Pourquoi c'était tombé sur lui ?
Je ne faisais que me poser cette question, et plus j'y réfléchissais plus mon cœur devenait lourd. Cette impression de lourdeur dans ma poitrine qui à la fois contrastée avec le vide que je ressentais.
Tout ce que je ressentais était bien trop fort pour que je puisse le gérer.
Mon front venait se plaquer contre la surface froide de la porte. La main sur la poignée, je n'osais pas la tournée.
Car elle me séparerait de la vérité.
De savoir si oui ou non Luca allait vivre.
La réponse se trouvait derrière cette porte.
Le corps de mon ami se trouvait de l'autre côté de cette cloison.
Et il me suffisait de tourner cette poignée pour savoir si son cœur battait.
À cet instant, ce geste me paraissait des plus durs. Mais il le fallait alors je respirais à pleins poumons et j'ouvrais cette porte pour savoir si oui ou non mon ami était vivant.
Marcus levait la tête et me regardait, le silence planait et je rêvais que ce soit Luca qui le comble avec ces blagues. Je me raclais la gorge plusieurs fois pour que ma voix sorte.
Finalement c'était dans un chuchotement que je posais enfin la question qui me tirailler :
- ...Il va s'en sortir ?
Marcus ne parlait toujours pas, ses yeux bleus me fixaient sans ciller, un regard suffisait pour comprendre.
Juste un regard.
Mes larmes ne mettaient pas longtemps à arriver. Ma main tenait toujours cette poignée, je la serrais de toutes mes forces pour ne pas tomber à terre. Je lâchais toute l'eau que j'avais dans le corps. Ma main sur ma bouche je tentais d'étouffer mes sanglots.
Ma tête me faisait si mal, en réalité il n'y avait pas une seule partie de mon corps qui ne me faisait pas souffrir. Mais c'était mon cœur qui était le plus ravagé.
C'était puissant.
Mon autre main venait attraper ma peau au-dessus de ma poitrine, là où mon organe souffrait, il se serrait à chaque respiration.
À travers ma vision floutée, je voyais Marcus sortir discrètement de la pièce me laissant seule avec mon ami.
