19. Revirement de comportement.

280K 8.1K 45.6K
                                    

Ryo Moreno

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Ryo Moreno

- Putain pourquoi t'as fait ça ?

- Je sais pas, couinais-je sous la douleur, des fois je fais des choses que je comprends pas bien...

Bon je savais très bien pourquoi j'avais fait cela mais bon ce n'était pas le moment d'en discuter.

Ma tête résonnait et les coups sur la porte continuaient alors que je sentais le sang couler à une vitesse folle sur le côté droit de mon visage. Je n'avais aucune idée de si j'étais gravement blessée.

Et c'était la dernière de mes occupations.

Car il fallait qu'on s'échappe au plus vite si on ne voulait pas moisir en prison pour meurtre.

Le bras d'Elyo supportait toujours mon corps. En me redressant pour tenir sur mes deux jambes, un vertige me prenait, aussitôt le tueur à gages me rattrapait.

Mon œil me piquait à cause du sang.

- Ouvrez la porte ! Cria la personne dans le couloir.

Euh non.

Elyo attrapait mon visage en coupe, après avoir lâché ma taille, et rangeait son arme de nouveau contre sa ceinture. Ses yeux noirs scrutaient le moindre recoin de mon visage.

- Ça va le faire ?

- Pas le choix, répondais-je, ça doit le faire.

On se regardait pendant un quart de seconde sans se préoccuper du danger de la situation, mais je jurais que cette minuscule seconde avait durée des minutes entières.

Les yeux dans les yeux, on hochait la tête.

Ouais ça doit le faire.

- On va passer par la fenêtre, me dictait Elyo sans possibilités de discussion, je vais bloquer la porte pour le retarder, continua-t-il, toi, tu ouvres la fenêtre.

On n'avait pas le temps de chercher une autre solution. C'était ça ou se faire prendre sur une scène de crime.

Et c'était hors de question.

Aucun de nous deux ne perdait de temps, le tatoué lâchait mon visage en sang, et se dirigeait vers le lit pour le pousser devant la porte comme il me l'avait dit quelques secondes auparavant. Mon cœur battait toujours dans ma tête et la douleur de mon arcade me faisait grimacer.

Du revers de la manche j'essuyais le sang qui me gênait la vue, et retenait un cri quand la douleur augmentait. La terre semblait tourner mais je me dirigeais tout de même vers la fenêtre sans regarder le corps sans vie d'Alberto. Mes mains tremblaient comme le reste de mon corps.

Il ne fallait pas que je perde connaissance.

Essayant de contrôler mes gestes j'attrapais le bas de la fenêtre pour le faire coulisser vers le haut nous permettant d'avoir une sortie.

VENDETTAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant