Aucun d'entre eux ne s'attendaient à que cette soirée d'hiver bascule leur univers. Des secrets déterrés, des destins brisés...et si toutes les vérités n'étaient pas bonne à éclater ?
D'un côté Elyo Keurton. Tueur à gages.
Seulement un nouveau contr...
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(TW : sexually explicit content and blood)
Ryo Moreno
— Merde fait chier, soufflais-je en voyant que j'avais loupé un appel de Luca malgré être sortie rapidement de la douche.
Il me manquait, j'avais envie de discuter avec lui. J'allais le rappeler.
—...tu as qu'à le foutre chez moi, entendais-je Elyo prononcer au téléphone en revenant du balcon, mais fait gaffe le verrou il...
Sa phrase s'échoua, et je me retournais vers lui, interloquée par son silence soudain. Et je comprenais très vite la cause de son mutisme.
Mon corps qui n'était que très peu recouvert par la serviette ridiculement petite dans laquelle je m'étais enroulé précipitamment, avait le droit à son attention.
L'entièreté de son attention.
Il ne se préoccupait plus de son appel, il restait debout, immobile avec les lèvres entrouvertes sans même qu'il s'en rende compte.
J'étais aussi figée que lui.
Ma peau frissonna, non à cause de l'eau qui dégoulinait dessus, mais plutôt les iris noirs d'Elyo qui remontaient le long de mes jambes nues.
— Tu t'es endormi ? résonna une voix d'homme à travers le téléphone.
Flynn.
— Non, je suis plus fatigué, murmura Elyo avec difficulté après plusieurs longues secondes silencieuses, j'ai très bien dormi...comme un bébé à vrai dire.
Mon sang se dirigeait vers mes joues qui me chauffaient comme un coup de soleil puissant.
J'avais passé la nuit entière dans ses bras, sans qu'il ne me lâche une seule seconde, il m'avait serré fort contre son corps jusqu'à qu'il quitte le lit pour aller chercher à manger.
J'avais passé la nuit...chez moi et comme lui, j'avais très bien dormi.
— Tu te fous de ma gueule ? Tu vas vraiment faire croire que toi et le sommeil vous vous êtes réconciliés ?
— Hmm... j'ai trouvé ce qu'il me fallait pour m'apaiser complètement, avoua-t-il à Flynn tout bas comme un secret qui ne devait pas être ébruité.
Lorsque chaque mot sortait de ses lèvres, il continuait de me regarder. Comme s'il ne restait plus que moi sur terre.
Un petit rire venant de Flynn berça le lieu avant de l'entendre souffler avec légèreté à travers le combiné :
— Je vois...la petite Ryo est passée par là.
Il avait l'air réellement content, ça s'entendait dans sa voix.
