32. Apparences trompeuses.

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hey ! chapitre assez long avec un TW : suicide et un spoil du tome 1 de after

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hey ! chapitre assez long avec un TW : suicide et un spoil du tome 1 de after.

bonne lecture on se retrouve à la fin.

Ryo Moreno

— Qu'est-ce qu'il se passe ici ? demanda Aria en rentrant dans la salle de bain, une tasse de café fumante à la main.

— Oh rien de spécial, lui répondait Nolan avec un sourire insolent, c'est juste Elyo qui se rend compte qu'il a besoin d'un rendez-vous chez l'ophtalmo car il n'avait pas vu que son meilleur ami et son frère étaient plus que de bons copains !

La pique ne m'offrait même pas l'ombre d'un rictus, car chaque seconde devenait pire que la précédente à cause du regard d'Elyo sur moi qui me laissait paralyser.

Il était flippant.

Ses dents étaient serrées, faisant ressortir sa mâchoire déjà tracée naturellement. Sa grande taille semblait nous dominer, et ses iris noirs qui me jugeaient à travers ses cils faisaient accélérer mon coeur.

On était très loin de l'homme qui me tenait dans ses bras en bégayant, car il avait peur de mal faire.

Le silence planait de nouveau dans la salle de bain lorsque Aria prenait une gorgée. Elle ne semblait pas inquiète de la situation comparée à moi qui était prête à m'évanouir.

Now we got problems, And I don't think we can solve'em...chanta Luca nerveusement face au silence.

Et je trouvais que les paroles de Bad Blood de Taylor Swift correspondaient très bien à la situation.

— Ryo tu penses que si on simule un malaise à notre réveil on pourra faire genre que absolument rien de tout cela c'est passé ?

— Non F.B.I, fausse bonne idée.

— Très bien...alors...on court à 3 sans se retourner ?

— Trop risqué, chuchotais-je en ne détournant pas le regard de celui d'Elyo, on va s'essouffler après trois mètres.

Un couinement qui ressemblait à celui d'un chien sortait désespérément de la gorge de Luca avant qu'il ajoute :

— De toute façon j'ai regardé Karaté Kid cette nuit, maintenant je sens toute la puissance du karaté en moi, t'inquiète pas mon chou, je te protège !

— Sans vouloir t'offenser, je pense qu'il nous faudra plus qu'un visionnage d'un film de karaté pour survivre à ton frère...

Nouveau couinement, et le silence revenait, laissant place à la tension qu'on avait essayé de désamorcer avec nos répliques. Sans succès. Elle était imprégnée dans les murs blancs.

VENDETTAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant