38. Douloureuse supplication.

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Le premier qui dit que ça fait longtemps, je le bloque 👹👹🫵🏻 sur ce bonne lecture l'équipage, loveeeee u

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Le premier qui dit que ça fait longtemps, je le bloque 👹👹🫵🏻 sur ce bonne lecture l'équipage, loveeeee u.

Ryo Moreno

C'est bientôt la fin...

J'en possède la certitude en inhalant l'odeur de putréfaction du matelas où mon corps s'enfonce au fil de l'écoulement des heures silencieuses, seulement perturbé par le fracas de la chaîne autour de mon cou lorsque la force pour changer de position me prend.

Elyo... tentais-je une nouvelle fois du bout de mes lèvres sèches.

Mon être se regorge d'un soudain espoir au son de pas qui montent les escaliers deux par deux pour arriver plus vite.

C'est lui.

Elyo.

Il vient me sauver.

S'il te plaît...

Ma tension augmente lorsque la porte est ouverte si fortement qu'elle se répercute dans le mur en lambeau, la pénombre est si intense qu'il m'est impossible de distinguer sa silhouette.

Eylo...

Un petit rire moqueur me répond, le timbre ricochant contre mon cœur qui part dans une accélération, laissant mon corps dans un tremblement macabre.

Tu as perdu.

La pièce commence à prendre feu, escaladant dangereusement les murs pour m'emprisonner avec lui. Ce monstre qui sourit. Le visage déformé par des brûlures, sa peau dégoulinant sur elle-même, recouvrant ses yeux de son front.

Ses semelles font craquer le parquet, accompagnées de mon espoir écrasé en le voyant avancer vers moi, souriant face à mon cri qui perce les flammes, mais pas les murs, car Elyo ne pas entendu.

Il n'est pas venu...

Le réveil était dur.

Mais sûrement plus facile que celui de demain, car ça devenait un peu plus difficile chaque jour. Pourtant en comparaison des derniers jours, j'avais étrangement bien dormi cette nuit, du moins jusqu'à ce que les ombres du passé viennent se glisser dans mes rêves pour les transformer en tortures.

Comme si être éveillé n'en est déjà pas une.

Le ciel n'était pas le seul à s'accompagner d'un brouillard, celui qui s'imposait dans mon esprit me laissait perdu dans les épaisseurs qui le constituaient. Lourd et sans fin. La description collait tout aussi bien à la pluie qui s'invitait sur Rome, peut-être était-elle une métaphore des larmes que j'avais versées, un accompagnement musical sur lequel s'accordait mon cœur.

VENDETTAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant