17. Changement d'ambiance.

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Ryo Moreno

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Ryo Moreno

- On va où ? Questionnais-je alors que le silence dans la voiture s'éternisait.

- À Latina, me répondait Elyo au volant.

Mes lèvres se pinçaient sous le silence qui revenait, c'était comme ça depuis que nous étions partis. Comme le tatoué l'avait dit, nous étions repassés à la maison prendre des affaires et nous avions pris la route directement.

Tout cela dans un silence pesant car Elyo était toujours sur les nerfs.

Mes yeux se posaient sur son téléphone qui était sur le tableau de bord. Il ne faisait que sonner.

Et je savais d'avance que c'était Luca.

- Éteint-moi cette merde avant que je l'écrase, tenta de dire calmement Elyo.

Je ne cherchais pas à le contredire et attrapais l'objet en question. L'écran ne faisait que de s'allumer toutes les secondes avec un seul contact qui s'affichait.

"Leplusbeau".

Un rire incontrôlé m'échappait, ce qui bien évidemment ne passait pas inaperçu auprès du tueur à gages.

- Qu'est-ce que t'as encore ? Marmonna ce dernier.

Un léger sourire aux lèvres, je tournais le téléphone vers lui. Du coin de l'œil, il regardait l'écran avant de serrer le volant entre ses mains. 

- Le plus beau hein ? Le taquinais-je.

- C'est pas moi, se défenda-t-il, c'est lui qui a mis ça.

Cette fois-ci, je ne me cachais pas pour rire ouvertement à sa mine renfrognée. Il me jeta un coup d'œil rapide et enfin, depuis que nous étions partis, l'atmosphère se détendait légèrement.

Comme il me l'avait indiqué, j'éteignais le téléphone après avoir envoyé un message à Luca pour le rassurer.

Comme réponse de sa part, j'avais eu le droit à une photo de lui sur son canapé en train de faire semblant de pleurer avec en description, que je devais revenir au plus vite au risque de finir bête comme son frère à force de rester avec lui.

J'avais bien évidemment rigolé.

Mais après cela, l'ambiance dans la voiture ne s'arrangeait pas.

Nous avons roulé une heure et la nuit commençait à tomber sur l'Italie. Il nous restait moins de quarante-cinq minutes de routes.

Et c'était les minutes les plus longues de ma vie.

C'était silencieux et pourtant j'arrivais à entendre les insultes d'Elyo qu'il devait prononcer à mon propos dans sa tête.

Et moi, je priais pour qu'il ne nous envoie pas dans le décor.

Je ne savais même pas s'il avait prévenu Aria et Flynn mais commençant à connaître la sœur Keurton, je savais qui si Elyo lui avait dit, il allait se faire engueuler comme un gosse de dix ans en rentrant.

VENDETTAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant