34. Roméo et Juliette.

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Helloooo, comment ça va ? Vous m'avez énormément manqué ! Je viens de voir qu'on a passé le cap de 2M de lecture (c'est irréaliste) et quoi de mieux pour vous remercier qu'un nouveau chapitre ?

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Helloooo, comment ça va ? Vous m'avez énormément manqué ! Je viens de voir qu'on a passé le cap de 2M de lecture (c'est irréaliste) et quoi de mieux pour vous remercier qu'un nouveau chapitre ?

Merci pour tout <3

TW : Sang et Drogue.

Ryo Moreno

— Ajouter mon sang à la liste si je n'assume pas de rester ?...Vraiment ?

Le rire nerveux qui tentait de s'échapper d'entre mes lèvres face à cette situation rocambolesque resta bloqué dans ma gorge serrée où contre cette dernière, résidait encore ce que Elyo tenait dans sa main.

Un couteau à la lame aussi froide qu'un soupir d'hiver. Et aussi tranchante, que pouvaient parfois être ses paroles.

C'étaient les parfaites comparaisons pour qualifier ce bout d'acier coupant qui avait la capacité de faire couler mon sang.

À tout moment. Au moindre geste brusque.

Par manque de réponse venant de sa part, ma voix insistait avant que mon cerveau ne soit d'accord, car ce dernier était concentré sur nos deux corps proches :

— Tu ne voulais pas de ma présence à ce point-là...?

Un moment passa.

Et la lame qui était immobile contre ma jugulaire se mettait à se déplacer à une vitesse lente, laissant une traînée brûlante sur mon épiderme. Remontant vers mon visage qui était orienté vers le plafond, la tête appuyait sur son épaule, la sensation du côté tranchant se plaquant sur mes lèvres me paralysait.

Scellant ma bouche au passage.

Celles de Elyo s'ouvraient pour venir déposer une consigne contre ma tempe battante d'une voix vibrante :

— Chut. Ne fais aucun bruit. Je sais que tu en es capable, tu me l'as prouvé sur cette table de billard en Colombie.

Qu'est-ce que...?

Lorsque le souvenir du moment auquel il faisait référence me sautait aux yeux, l'oxygène me manquait, semblant disparaître autant que la parole et avec les explications sur ce soudain verrouillage.

— Laisse-moi écouter ces baltringues qui parlent sur toi, pour savoir si je vais devoir leur faire comprendre de filtrer ce qui sort de leurs misérables bouches.

Pour quelqu'un qui veut écouter, il parle beaucoup...

L'identité des personnes concernées m'était inconnue jusqu'à que mon regard s'habitue à la pénombre du club, me faisant réaliser où nous étions.

Dans un coin sombre. Sous les escaliers. Cachés de tout.

Étant seulement fait de ferraille, on pouvait voir les semelles du groupe au-dessus de nos têtes. Qui n'avait pas connaissance de notre présence. Et leur fameuse conversation nous parvenait :

VENDETTAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant