16. Partie cachée.

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Ryo Moreno

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Ryo Moreno

- Tu ne mets pas un pull à moi ?

Me retournant vers Elyo, je fronçais les sourcils. Le beau temps planait sur l'Italie et la température était bien trop forte pour mettre un sweat-shirt.

- Il fait beau, pas besoin, haussais-je les épaules.

- Hmm, se contenta-t-il de répondre.

Nous étions dans l'entrée de la maison prêt à partir. Je ne savais pas où nous allions, ni ce que j'allais découvrir. Le tatoué enfila son bonnet.

- Attends, tu l'as mal mis.

Je m'avançais jusqu'à lui pour le remettre correctement. Mes bras se levaient et je me penchais. Les mains d'Elyo m'attrapaient par la taille et me rapprochaient de lui.

Mes yeux s'écarquillaient et mes doigts tremblaient. Je tentais de m'éloigner, mais il me tenait toujours fermement.

Il se pencha vers moi pour ne laisser que quelques centimètres entre nous.

- Merci...

Oh non non je connais la suite !

Je me détachais de lui et me raclais la gorge. Son rire me parvenait aux oreilles et je levais les yeux au ciel.

Ça m'apprendra à vouloir aider...

Depuis hier, je comprenais parfaitement ses allusions sexuelles, mais c'était plus simple de les ignorer. Je ne savais pas comment réagir à ses phrases ambiguës.

Une partie de moi avait peur.

Et l'autre ne les prenait pas au sérieux.

Peut-être qu'il faisait tout cela pour me mettre mal à l'aise. Venant de lui, je pouvais m'entendre à tout.

Quand nous rejoignions l'une de ses voitures, il m'ouvrait la portière, chuchotant des remerciements, je m'installais dans l'habitacle.

En faisant le tour pour passer du côté passager, il ne me lâchait pas du regard.

Son parfum me prenait de plein fouet sans que je ne puisse l'empêcher. Le silence n'était pas gênant, mais il n'était pas non plus agréable.

Il y avait ce truc qui planait dans l'air que je ne pouvais pas décrire.

De temps en temps, je lui jetais des coups d'œil et plus on roulait plus son visage pour se renfermer.

Je la sentais mal cette histoire.

À cet instant, je savais pertinemment que je n'étais pas avec le Elyo qui s'était confié sur ces meurtres, mais celui que j'avais vu la première fois dans cette pièce.

Ses yeux étaient froids comme ce soir-là, la mâchoire contractée à s'en faire mal.

De mon côté, le stress commençait à monter en moi.

VENDETTAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant