26. Dernier mot.

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Ryo Moreno

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Ryo Moreno

— Comment ça on trouve plus Nolan ? Gronda Elyo en jetant son joint par la fenêtre avant de la fermer.

— Je viens d'arriver et Angie m'a dit qu'il était dans sa salle sauf que non, expliqua rapidement Flynn.

Mon cœur me bourdonnait dans les oreilles, j'avais l'impression qu'à tout moment, j'allais tomber dans les pommes.

Flynn avait mis plus de temps à revenir, je me doutais qu'il avait dû aller voir Luca, mais ce n'était pas cela qui me préoccupait, seulement Nolan et sa disparition.

— Il est peut-être juste descendu aux toilettes, prononçais-je en tentant de rester calme.

— Impossible, me répondait Elyo brisant mes espoirs, il a pas le droit d'aller à celle d'en bas. Il doit utiliser celle dans la salle de bain donc...

— Donc on l'aurait forcément vu s'il y avait été, complétais-je dans un murmure.

J'allais poser plus de questions quand le téléphone de Flynn sonna dans la pièce, je le voyais le prendre dans la poche de son pantalon. Son expression n'était absolument pas rassurante surtout qu'habituellement son visage transmettait la tranquillité. Mon cœur redoublait de fréquence quand il nous informa :

— C'est Angie, Nolan ne répond pas à son téléphone. Elle est en train de paniquer.

Je n'imaginais même pas dans l'état dans lequel elle se trouvait. Moi-même, je paniquais, alors, elle qui était la mère du petit, devait être au bord du gouffre.

Nolan avait disparu.

Plus cette phrase résonnait dans ma tête, plus je réalisais vraiment l'ampleur de la situation.

— On se sépare pour le chercher, m'entendais-je débiter par-dessus les battements de mon cœur, il ne peut pas être loin.

Du moins, j'espérais.

Le chat qui était toujours sur mes genoux se leva avant de sauter pour courir hors de la pièce à toute vitesse comme s'il avait compris ce qui se passait. Je faisais de même sans perdre plus de temps, comme un automate, je dépassais les garçons pour franchir la porte qui était toujours ouverte.

Je dévalais les escaliers avec le cœur prêt à exploser. Derrière moi, j'entendais les pas des garçons. Je me retrouvais face au couloir, une deuxième vague de panique m'envahissait dans l'entièreté de mon corps quand je réalisais ce qui se passait devant mes yeux.

Le club battait son plein.

Il y avait encore plus de monde qu'hier soir, la chaleur et l'odeur de transpiration que dégageaient les corps étaient écœurantes et la musique qui était si forte me faisait suffoquer.

VENDETTAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant