Là assis au fond de se bar comme tant de monde avant elle, elle regardait son verre fixement comme pour voir le fond de son âme. Une âme qui était comme un pauvre glaçon. Elle fondait. À son poignet un beau bijou à la forme unique: un bracelet de perle bleue. Où l'avait-elle trouvé? Aucune idée. Mais, Hadja savait que celui-ci avait une grande valeur. Ce bleu devait être une pierre de jade voir une autre pierre qu'on ne trouvait pas en Europe. La forme était aussi très aguichante par le squelette en or. Elle renifla dans sa manche avant de prendre une grande gorgée de son jus, elle souffla avant d'en redemander au barman.
L'odeur sucrée du coca la fit redresser la tête, une présence masculine la fit frémir. Une douce main glissa dans ses cheveux avant de sentir l'homme s'asseoir près d'elle.- Combien de verre de jus de pomme va te soûler? Demanda une voix suave dans son oreille. Hein, la voltigeuse?
Il avait soufflé cela d'une voix mesquine avec beaucoup de moquerie à peine dissimulé. Curieusement, Hadja se tourna vers cette voix, personne, il tourna son visage vers lui, mais personne. Il s'amusait à jongler à côté d'elle telle un farfadet, ses gloussements la fit finalement trouver son corps. L'homme prit un verre de jus de pomme ainsi qu'une paille, elle le scrutait patiemment du regard. Une profonde peau noir, des nattes blondes tombant sur sa nuque avec souplesse, les oreilles percées. Des jolies boucles d'oreilles en diamants pour embellir un sourire au dents de vampire. Il bu le liquide puis poussa un soupire chaud.
- C'est fort! Rigola t-il en se tournant vers elle. Tu devrais pas boire sa, c'est vraiment fort.
- Te moque pas de moi, dit-elle en fermant les yeux en relevant la tête.
- La dépressive, sourit-il de tout ses dent dévoilant ses canines pointues qui sortaient légèrement de leurs alignements. Que veux tu oublier avec du jus de pomme?
Il n'avait jamais eu les dents droite, même après quelque coups de bistouri. Et cela, Hadja le remarqua. Surtout sa dent manquante. Elle ne voulut répondre à ses piques, elle bu une petite gorgée sans expression. Il prit sa main et retira le bracelet.
- Ceci est mien, pourquoi courais tu sous la pluie?
- Donc, tu es l'homme qui ma suivis?
- Bien sûr la voltigeuse, dit-il en prenant une mèche de ses cheveux noir. Pourquoi?
- En quoi, cela te regarde?
Il resta muet, déposa un billet sur le contoir avant de se lever pour lui tourner le dos. La laissant à nouveau seule. Seule avec ses remises en question, réfléchissant à sa vie monotone. Finalement, suivant les conseils de cet homme, Hadja franchit le pas pour commander un verre de whisky, elle le bu rapidement puis un autre. Elle se leva quelque peu confuse mais remplie de courage. Dehors, le vent frais sembla emporter toute ses peines quand une voix la gifla en pleine face.
- Je te raccompagne? Demanda la voix l'homme adossé au mur sur son téléphone. Mon chauffeur arrive dans 5 minutes, je peux te déposer.
- Non merci, passa t-elle en accélérant le pas.
- Il y a beaucoup de dangereuses personne dans ses rues, prévient-il. Et, n'oublie pas qu'au info ils mettent en garde les jeunes femmes de ne pas traîner que le tueur en série court toujours.
Elle se stoppa, il avait dit ça sans bouger ni même mâché ses mot. Tourner vers lui, elle le maudissait du regard, lui la contemplait du coin de l'oeil.
- Je pourrais être aussi le tueur, dit-il en se décollant du mur. Mais, franchement, qui voudrait attaquer une femme qui est déjà en décomposition?
- Je t'en prie, critique moi plus, dit-elle en levant les yeux.
- J'ai pas pour habitude de garder mes critiques pour moi, sourit-il en secouant légèrement la tête dégageant ses nattes de ses yeux.
Il souffla dans ses mains vernies d'un rose clair puis frotta ses mains, elle frissonna légèrement quand une limousine s'arrêta près d'eux. Le chauffeur en sortit puis ouvrir la porte à son patron qui avançait sans pour autant cesser de la provoquer. De bon coeur, il lui fit un signe de la main qu'elle maudit dans un jurons. Hadja maudissait a présent tout les hommes sur terre.
- Reste pas dans le froid, le cadavre.
- Je préfère le tueur, dit-elle en tournant les talons.
- Vraiment? Tu veux te faire violer puis trancher la gorge comme un porcelet?
Elle se tourna immédiatement et avança vers lui, elle prit sa main mais la décolla. Du courant venait de les brûler, elle regard sa main puis la prise celle de l'homme en le regardant les yeux. Il sembla confus d'un coup même incapable de bouger, il finit par la prendre la taille la collant à lui en ricanant.
- Sage décision, la voltigeuse.
Il la fit monter puis s'assit près d'elle, le chauffeur monta pour démarrer. Elle regarda les vêtements de l'homme, un haut large avec un jeans à bretelles, une veste pardessus et des baskets. Il était frais.
- Ton nom.
- Hadja.
- Kadel, dit-il en souriant. Tu vas m'avoir toute ton excitante sur ton dos.
- Pourquoi?
- Car, dès qu'ont n'entre dans ma vie, ont en ressort mort, dit-il en effaçant son sourire montrant son sérieux.
Qui était-il?
Il fessait peur et en même temps...
VOUS LISEZ
Est-ce que tu m'aimes?...
RomanceIl est un mafieu. Elle est étudiante. Il est dangereux. Elle est inoffensive. Il la court après. Elle doute de lui. Il en est devenu fou. Elle en ai devenue dépendant. Il lui demandait la même chose quand leurs yeux se croisaient. ...