Moquerie {5}

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Il éclata de rire en la regardant, ses longs jambes embellis par le tissu en dentelle, le haut en satin. Les manches en satin aussi, ses talons aiguilles assorties à sa parure de diamant et ses boucles.

- Tu es horrible, rigola t-il jusqu'à en perdre le souffle dans son smoking. Heureusement que je rattrape la catastrophe que tu es.

- Je rentre chez moi, dit-elle en courant dans l'escalier.

- Hadja! Cria t-il en courant dernière elle. Ne te vexe pas!

Elle s'arrêta le regardant instantanément, il la tendit la main en souriant.

- 50/50. Je suis beau, tu es sous la moyenne.

- Vas-y seule, se tourna t-elle en reprendre ses marches.

- Je suis désolé! Tu es magnifique, avouea t-il. Mais, j'ai du mal à dire des compliments... Je suis pas une fleur bleu, mais un grand bonhomme. T'es belle, sensuelle et vraiment bonne, j'en ai vus des femmes mais toi. Ô diable, tu m'excites, tendit-il la main.

Un sourire se fit sur son visage, il sembla choqué, c'était la première fois qu'il la voyait sourire. Elle prit sa main avant qu'ils ne reprennent la route. Il regarda la femme du coin de l'œil, elle tourna la tête vers lui.

- Arrête de me fixé, tu vas faire fuir ma beauté.

- Faudrait en avoir une.

- Je sais que tu me trouves canon, rigola t-elle. Je vais plus te croire maintenant.

- En plus, elle croit à ses délires, le monde vas mal, dit-il en prenant sa main.

- Me touche pas, dit-elle en retirant sa main.

- Tu, me dit pas de pas te toucher, s'enerva t-il en agrippant sa main. Bon! T'as main c'est la mienne, n'importe quoi.

Elle écarquilla les yeux en rougissant, elle fixa la main de l'homme, grande parsemée de veines très belle sur le bras. Elle sera sa main instinctivement, après une longue route, ils descendirent devant un petit bâtiment qui semblait délabré. Il ouvrit une porte qui mène à un sous sol, des gardes étaient postés à une porte et les laissa passer.

- Tiens! Se leva Tonio. Kadel, lui tendit-il la main.

Il le regarda de haut en bas puis prit les hanches de la femme, il frappa sa main avec mépris et avança.

- Tu es sérieux!?

- Ferme la tu veux? Assis toi ma voltigeuse, lui tira t-il une chaise.

- Merci, dit-elle en passant une main sur sa robe en s'asseyant.

Il s'assit près d'elle calmement, elle regarda l'es trois hommes d'ont quatre avec celui debout. Il prit deux verres et versa du gin, il donna le verre à la femme d'un rapidement geste de la main.

- Quel diamant tu nous a trouvé encore? Demanda Nash.

- Un rubis, dit-il en souriant. N'est-elle pas sublime!

- Tu as le don d'amener les plus belles à toi, c'est chiant, sourit Wayne. À la limite, laisse la moi.

- Personne ne la touche sauf moi, je vais l'épouser.

- C'est pas moi qui tu vas épouser, nia la femme.

- Si, dit-il en souriant gaiement en la regardant.

- Tu te ment à toi-même.

Il la regarda en ricanant légèrement en buvant une petite gorgée, elle avait les bras croisés fessant la moue. Elle n'avait aucune envie d'être là.

Je t'épouserai.

- Elle semble avoir du caractère, soupira Cameron.

- Oui, mais, elle est inoffensive, dit-il en caressant sa tête.

- Me touche pas! Cria t-elle en retirant sa main.

- Je crois que j'en suis amoureux, avouea l'homme en regardant la femme.

- Kadel amour? Et puis quoi? Rigola t-ils.

Il fixa les yeux noir de la femme avant de prendre sa joue en se rapprochant. Elle ferma les yeux, s'attendant à un baiser, il sourit en en se décollant.

- Tu pensais vraiment que j'allais t'embrasser? Demanda t-il dans le creux de son cou. Moi, tout se que je veux, c'est te baiser dur, ricana l'homme.

Pourquoi agit-il commença?!

Que pouvait être son but avec elle?

Elle ouvrit les yeux sans expression, elle les écouta parler toute la soirée. L'homme posa une main sur sa cuisse, mais, aucun mouvement de la femme. Il la regarda perplexe, était-elle en colère?

- Donc, nous nous retrouvons dans trois mois, se leva Tonio.

L'homme s'enfonça de le siège, elle ne disait rien même là. Un soupire passa ses lèvres en soulevant la robe, il passa lentement sa main la caressant. Elle ne baissa même pas les yeux, elle regardait à travers la vitre sans expression. Cela eu don d'agacer l'homme.

- Bon, t'as quoi?

- Rien, je suis juste une pute de service.

- Pute de service? Demanda t-il confus puis sourit. Je ne savais pas que tu était une prostituée, combien pour t'es service?

- Fous moi la paix.

- 5 mille?

Elle leva les yeux en soupirant, il rigola de nouveau très amusé.

- Je te donne 20 mille et tu me laisse t'enculer.

Ça l'amuse?

Elle se tue le reste du chemin, l'homme sembla dessus mais ne tanta plus rien.

Est-ce que tu m'aimes?...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant