Boite de nuit {9}

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Il prit le téléphone qui était tout sur appel video, il s'habilla calmement. Un haut large, un jeans arrivant à ses genoux et des baskets blanches comme ses chaussettes. Il se regarda dans le miroir puis mit du parfum et de la crème, il prit un pull qu'il enfila. Clé en main, il sortit de chez lui en regardant son téléphone, elle dansait sur de la musique l'air d'avoir oublié l'appel.

- Kadel! Cria la voix aigüe de sa sœur en courant vers lui. Tu vas où?

- Dans ton cul, dit-il sans la prête plus d'attention.

- Kadel?

- Laisse moi, tu me soûle, ouvrit-il sa voiture. Je suis pas ton enfant.

- Je sais... Mais, j'aime pas savoir que tu sors seule.

- Le diable et mon armure, dit-il en fermant la porte et démarre mâchoire serré.

Sur la route, il regardait d'un œil la femme défiler en sous-vêtement. Elle semblait hésiter pour plusieurs vêtements, elle choisit enfin une robe rouge moulante. Encore cette fois, il se mordit la lèvre en regardant la route sourit au lèvre. Elle s'assit sur la coiffeuse et regarda le téléphone, elle cligna des yeux essayant de comprendre puis rougit.

- Tu m'a vus!

- Oh que oui, tu ressemble à un squelette quand tu twerk. J'ai crû que t'étais possédé. C'est pas ton cul qui bouge mais ton dos.

Elle ne répondit rien mettant son fond de teint, il la regarda puis sembla dessus.

- J'aime pas que tu te maquille, dit-il simplement. Je peux pas voir si tu rougis, avouea t-il.

- Une raison de plus, dit-elle en souriant. Je met juste un fond de teint, j'aime pas avoir le visage chargé, dit-il en mettant du gloss.

- Hum, dit-il en regardant la route. Tu mange du porc?

- Oui, pourquoi?

- Peut-être que t'es juif, je veux pas te faire pêcher... Mais vus comment je te démonte.

Elle le regarda mal à travers l'écran puis coupa l'appel, une fois la femme récupérée, ils se rendirent au point de destination. L'homme la regarda danser depuis le bar, il buvait calmement son verre de whisky en la fixant.

Pourquoi ne pouvait-il pas arrêter le temps?

Qu'elle garde à jamais cette expérience.

Bonheur.

Hadja.

Une femme viens s'assoir près de l'homme, elle prit son verre et bu le reste. Il la regarda puis son verre, un sourire se fit sur son visage.

- Tu pouvais juste me demander de tant payer un.

- Je voulais celui-là, dit-elle en se mordant la lèvre. Tu es seule?

- Il semblerait, soupira t-il en baissant légèrement la tête.

- Pauvre chou, laisse moi combler t'as solitude, sourit-elle.

- Non! Dit-il en se levant. Je suis pas seule, dit-il en empoignant Hadja.

- Ça va? Demanda t-elle confuse. Tu semble avoir vue un fantôme. Tu étais pas entrain du conclure?

- Ses dents, seigneur, une poubelle.

Elle éclata de rire en le collant à elle, il se laissa faire avant qu'il ne danse un collé serré. Il se mordit la lèvre fortement essayant de ne pas avoir une réaction gênante, malgré lui, junior se réveilla.

- Tu es sérieux? Demanda t-elle.

- Pourquoi tu te frotte à lui comme ça aussi, dit-il en se décollant. Je suis au bar.

Il partit sans plus, il bu quelques verres en regardant les femmes essayent chaqu'une de le draguer.

- Bonsoir, dit une en s'asseyant. Une bière sans alcool, dit-elle en sortant une cigarette et l'allumer. Que fais un bel homme seul? Tu cherche à combler un manque?

- Je ne manque de rien, dit-il en prenant sa cigarette et la lettre à ses lèvres. J'ai tout se dont j'ai besoin.

- Mais oui, rigola t-elle en prenant une autre cigarette et soufflé la fumé. C'est quoi ton nom?

- Appel moi, Titoko, dit-il en soufflant. J'arrive pas à aimer.

- Ont y arrive, aimé donné de l'amour?

- Ouais.

Il tapota la cigarette sur le cendrier en buvant une gorgée, elle le regarda fixement puis soupira.

- Toute celle que je rencontre, m'intéresse mais, j'en suis jamais tombé amoureux.

- Tu serais pas gay?

- Non, rigola t-il. Je m'acharne parfois tellement que, sa fais mal d'être faussement amoureux. Et puis, y'a elle. En rouge qui danse comme si elle avait fait sa vie sur une piste de danse, elle me fascine. Pourtant, je ne l'aime pas.

- Vraiment? Pourtant, tu la regarde avec désir.

- Je la désire sexuellement seulement, c'est différant. Chaque parcelle de son corps me fascine...  Elle me rend dingue, sauvage...

- C'est une forme d'amour, tu aime son corps, ouvre toi plus à elle... Découvre là, apprend d'elle et apprend lui de toi. Laisse là te montrer son coeur et toi donne le tiens.

Il sourit par les conseils de la femme, il bu le reste de son verre puis écrasa la cigarette.

- Au faite, vous êtes qui?

- Tu parle tout seul? Demanda Hadja en s'asseyant sur la chaise qui était occupé il y'a quelque seconde.

Il sembla confus puis sourit en regardant la femme dans les yeux, quelque chose passa dans sa colonne vertébrale.

Hadja... Est-ce que tu m'aimes?...

Est-ce que tu m'aimes?...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant