Instinct [KastuDeku] [Omegaverse]

47. Ubud - Bali

Pdv Izuku

Kacchan me fait le plus beau des cadeaux, m'emmener en Indonésie, là où les Omégas sont, dans certains villages, considérés comme des êtres célestes. Nous avons atterri à l'aéroport de Denpasar dans la province de Bali pour ensuite nous diriger vers les hauteurs, pour nous rendre dans la ville d'Ubud.

Nous arrivons dans un complexe hôtelier composé de jolies bâtisses de style royal balinais qui forment comme un petit village. À l'intérieur, les équipements sont modernes et alliés à une décoration qui reprend des éléments traditionnels, ça donne une atmosphère "rustique chic" accueillante.

Notre chambre est de taille moyenne, décorée, elle aussi, d'objets traditionnels ici et là, assortie d'une literie moderne et confortable. Notre salle de bain est à l'inverse très high-tech, avec une grande douche équipée de jets massant, d'un système de luminothérapie, d'un écran donnant la température de la pièce et de l'eau, avec la possibilité de connecter notre téléphone dessus pour écouter notre playlist.

Une fois installés pour quatre nuits, nous nous sommes dirigés vers la partie commune du complexe. Le restaurant propose, dans une salle chaleureuse et ouverte sur l'extérieur, une cuisine fusionnant recettes balinaises et internationales.

L'hôtel est au milieu d'une nature luxuriante, face aux rizières, un peu en retrait de la ville. Que ce soit depuis notre chambre, la salle du restaurant ou depuis la longue piscine, la vue est extraordinaire.

--Ellipse de la première nuit--

Aujourd'hui, si je me fie à ce que m'a dit Kacchan, c'est visite touristique à Ubud et une activité surprise... Cette ville est l'endroit de l'île où l'art s'exprime encore pleinement, sans être dicté par les attentes des touristes en quête de souvenirs à exposer aux yeux de leurs proches en rentrant. C'est pourquoi je ne suis pas étonné que mon Alpha ait repéré à l'avance un atelier caché aux confins de la cité.

Nous sommes passés par plusieurs marchés aux mille couleurs, gouté quelques spécialités de la cuisine de rue, avant d'arriver dans cette ruelle loin de la foule, étroite et pourtant baignée de lumière.

Nous entrons dans ce lieu qui laisse peu de doute quant à son utilisation. Des toiles, des pinceaux, de la peinture en pot, en tube, en godet (ce sont les petits carrés d'aquarelle), des pigments et tout plein de matériel que l'artiste a éparpillé un peu partout.

Une femme d'une quarantaine d'années se présente à nous, j'apprends donc que Kacchan a commandé un portrait de moi et que je dois poser pendant une heure, le temps qu'elle fasse des croquis et des photos.