chapitre 23 : surprise, surprise...

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— T'es sûr Marjorie !

La bouche entrouverte et la langue sortie, elle hocha la tête de bas en haut en se baissant déjà sur son membre tendu, libéré de son sous-vêtement, qui n'attendait plus de sentir sa langue chaude et mouillée le gratifier de sensuelles caresses qu'il n'oublierait pas de sitôt.

Marjorie referma ses doigts fins sur sa verge gorgée de désir et y exerça de légers mouvements de va-et-vient tout en le lubrifiant à l'aide d'un peu de salive, accompagné de son liquide séminal.

Dans un râle guttural et libérateur, Jonathan renversa sa tête sur l'accoudoir du canapé, le corps parcouru de délicieux frissons et d'une sensation telle qu'il n'aurait pu la décrire. Il avait hâte de voir ce que sa bouche ferait comme merveille sur sa hampe.

— Ta langue chérie... suce la, sois pas timide, lui murmura-t-il entre deux gémissements.

— Quel impatient ! fit Marjorie rouge jusqu'aux oreilles, je veux te savourer.

Elle n'arrivait pas à croire ce qu'elle venait de dire.

— Ok ! Mademoiselle veut jouer dans la cour des grands ? s'enquit-il en se redressant sur ses coudes.

Coquine à souhait, Marjorie se mordit la lèvre puis hocha la tête, acquiesçant comme une gamine avant de détourner le regard, gênée de le caresser sous ses yeux.

Putain ! Ce qu'elle est bonne quand elle joue les prudes dans un moment pareil.

— Te fais pas prier, s'il te plaît.

— Han han ! Je ne me fais pas prier...

Elle ferma les yeux alors qu'elle approchait ses lèvres de son gland qu'elle ne put s'empêcher de trouver beau. Elle y déposa un langoureux baiser mouillé qui fit se tendre Jonathan, pressé de la voir l'engloutir tout entier.

— Je prends mon temps, ajouta-t-elle d'une voix inaudible, et je te découvre sous toutes tes coutures. Aussi bien de long qu'en large.

Un sourire sur les lèvres Jonathan ne retint pas son rire appréciateur. Aujourd'hui elle était en train de se lâcher et ça lui plaisait.

Cambrée sur ses jambes, sa poitrine chaude pressée sur ses cuisses, elle daigna enfin poser sa langue à la base de son sexe et remonta tout doucement vers son gland, le léchant sur toute la longueur jusqu'à l'extrémité de son pénis qu'elle embrassa, cajola de ses lèvres avant de l'engloutir lentement sous les gémissements gutturaux de son fiancé, sans toute fois oser le regarder de peur de voir son courage se carapater.

Elle n'était pas une pro de la fellation, mais pour Jonathan c'était le Nirvana. Elle éveilla chacun de ses sens et fit battre son cœur comme un dingue. Le pic le plus haut de son cardio était clairement atteint. Là dans sa poitrine, c'était le marathon. Sa langue qui glissait le long de sa verge, c'était foutrement intense, jamais il n'avait ressenti pareille sensation.

Ce fût le choc quand elle osa glisser sa petite main dans son caleçon pour s'occuper de ses testicules qu'elle caressa et pressa gentiment sans arrêter d'aller et venir sur son bâton de chair.

Jonathan grogna de plaisir. Pour une débutante, elle savait y faire.

— T'arrêtes pas ma belle.

Il glissa ses doigts dans sa chevelure rousse qui retombait de part et d'autre de son visage, et les réunis en queue de cheval qu'il garda dans sa main, se délectant de leur douceur et de la texture soyeuse de ses mèches. Le visage à découvert alors qu'elle remontait sur son gland, Marjorie se tendit et s'arrêta à mi-chemin, les joues plus rouges que des cerises.

Jonathan Où les histoires vivent. Découvrez maintenant