Jonathan

chapitre 21 : folles appréhensions

— Ce que t'es belle quand tu jouis.

Penché sur Marjorie, tremblante des pieds à la tête à cause de l'orgasme qu'il l'avait délicieusement ravagé il y avait quelques secondes tout juste, Jonathan venait de lui chuchoter ces mots dans le creux de l'oreille, lui procurant de multiples frissons. Abandonnée à ses bon soins, elle n'osait plus faire un mouvement, profitant de ce qu'il avait à offrir en matière de sexe en cette chaude nuit de printemps.
Tout l'avant du corps plaqué sur la table à manger, elle laissa échapper un long et faible gémissement alors qu'il se retirait de ses chairs à vif. Jonathan lui embrassa l'épaule, mordillant et suçotant sa peau moite au passage.

Comblée, Marjorie soupira de bonheur, en se tortillant contre son sexe tendu et prêt à la prendre de nouveau, se frottant sans gêne entre ses fesses, rendant plus aigüe, plus intense, le désir qu'elle sentait encore lui parcourir la peau, la rendant plus sensible à ses caresses presque perverses.
Ne parvenant pas encore à se remettre de l'orgasme foudroyant qui l'avait presque achevé, la laissant pantelante sur cette table, sans plus aucune force dans les muscles, les jambes flageolantes, et le reste du corps aussi mou qu'un légume, Marjorie ne put que lui murmurer de ne pas s'arrêter en si bon chemin. Sa hampe, elle désirait encore la sentir lui faire monts et merveilles et la pénétrer comme lui seul le savait. Avec passion, tendresse, et un soupçon de rudesse propre à cet homme colossal et tout en muscle.

Jonathan s'affairait à vénérer son corps voluptueux de baisers en tout genre, allant de sa nuque à sa chute de reins quand elle poussa un petit couinement à hauteur de son excitation lorsque les lèvres de son cher et tendre passèrent si près de son sexe dégoulinant de cyprine.

— Encore, lui souffla t-elle, le pouce prit entre ses dents.

— Quoi donc mon amour ?

— T'arrêtes pas... surtout pas. le supplia t-elle en écartant légèrement les cuisses.

Jonathan sourit quand une idée, ou plutôt un fantasme qu'il avait envie de réaliser germa dans son esprit. Il se redressa et saisit sa fiancée par la taille, dans l'intention de l'amener jusque dans le salon pour qu'elle soit à son aise, mais Marjorie qui s'accrocha à son cou l'empêcha de faire un pas de plus.
Jonathan leva un sourcil, amusé de la voir contenir ce qu'il devina être un fou rire incontrôlable.

— Je suis désolé, mais... j'ai les jambes en coton. s'esclaffa t-elle dans son cou pour éviter de faire trop de bruit.

— Bah ça alors ! On devrait faire ça le matin alors, comme ça tu pourrais plus aller au travail. susurra t-il.

— T'es machiavélique ! s'exclama t-elle alors qu'il la prenait dans ses bras.

— Non. Je suis amoureux.

Battant des jambes dans le vide, elle sourit béatement, excitée comme jamais.

— Je suis amoureuse aussi. Follement et tellement amoureuse de toi.

— Tu m'excites quand tu dis ça, souffla t-il d'une voix enrouée par le désir.

Dans le salon, Jonathan l'allongea sur le canapé, le cul en l'air et relevé vers sa queue, impatiente de retrouver la chaleur et la moiteur de son sexe glabre.

— T'es toute trempée, dit donc. lui fit-il remarquer en frottant son gland contre sa vulve humide.

Marjorie gémit dans le coussin posé près de sa tête et ne put retenir un cri lorsqu'il remplaça son membre par quelque chose de plus doux, chaud et visqueux qui lui provoqua une montée de sensations intensément incroyable. La façon avec laquelle il embrassait et cajolait son sexe comme s'il s'agissait de la chose la plus précieuse au monde suffirent à faire monter l'orgasme en elle, une seconde fois. Sa langue s'appliquait à titiller son clitoris avec ferveur, suçant et lapant ce petit bijou qui avait le don de le rendre fou. Ses râles gutturaux le prouvait. Timide jusque là, Marjorie accompagna ses coups de langue lorsqu'elle le sentit s'aventurer plus haut. Les mains fermées en poings près de son visage, elle ne pût retenir une succession de "oui" qui s'élèverent dans la pièce, encourageant Jonathan à aller jusqu'au bout des choses.