Trente-neuf

6 3 1
                                    


               Amanda Standfield

Nous nous retrouvons à New-York le lendemain, ayant digéré les informations de Pete. James se gara devant chez moi et attendit que je sorte. On s'est pas trop adressé la parole durant le reste du trajet, on va dire qu'on est en froid.

Moi: je ne sais pas toi mais je suis restée sur ma faim.

James: tu parles de quoi ?

Moi: de Cole, il a disparu et si on prenait le risque d'aller fouiller chez lui ?

Il semblait réfléchir à ma proposition.

James: on peut y aller maintenant.

Je m'attendais pas à ce qu'il accepte étant donné qu'il est énervé contre moi.

Moi: cool, d'accord.

James: c'est vrai que je suis assez énervé contre toi mais on a une mission à finir.

Il démarra la voiture et conduisait en direction de la maison de Cole. Je me demandais ce qu'on allait bien trouver dans sa maison. Durant cette petite enquête je me rends compte que Cole a un sérieux problème et qu'on ne le connaissait pas vraiment. C'est un homme prêt à tout pour le pourvoir et c'est un truc qui se contrôle pas. On arriva après avoir roulé trente minutes dans un silence de cimetière.

James: allons-y.

On descendit de la voiture et on guettait à travers les fenêtres. À cette heure tardive, j'espère qu'un des voisin n'appellera pas la police, parce qu'on rode la.

On entra et c'était assez lugubre. J'allumais la torche de mon téléphone et on découvrit une maison avec de la poussière et elle a l'air abandonnée.

Moi: on dirait qu'il n'est pas venu ici depuis un bon but de temps.

James: Ouais. Montons à l'étage.

On montait les escaliers, et ceux-ci grinçaient sous nos pas. On ouvrit toutes les portes d'en haut mais une était bloquée. James l'enfonça avec son épaule. Et lorsqu'on entra on a été surpris de voir ce qu'il y'avait a l'intérieur et le fait que cette pièce de la maison était, elle, d'une propreté sans pareille.

On dirait un bureau mais sur les murs il y'avait des images avec des points rouges. L'un des mûr avait des photos des Sept, avec des croix sur leur visage. Un autre c'était des photos des Domino's et sur le troisième les photos de l'agent Monroe, James et moi.

Moi: c'est franchement flippant.

James: -qui fouillait dans les dossiers posés sur la table- Viens voir.

J'approchais et il avait un papier en main. Cole a reçu de l'argent, beaucoup d'argent, venant d'Amarillo Léon. À lire les mots qu'il a noté sur nos visages, il veut tuer les Domino's pour prendre la place de l'agent Monroe, faire de James son bras droit et moi de me licencier.

Moi: super, il veut éliminer tout obstacle qui lui empêcherait de prendre le pouvoir.

Mais je comprends pas pourquoi tuer les Domino's ?

James: c'est assez megali son plan, il veut réformer la CIA et faire de lui le roi absolu.

Effectivement je remarque aussi que tous les directeurs de sous centres qui l'ont énervé vont être licenciés.

Moi: il a un très gros problème avec le pouvoir.

Et on l'a pas vu.

James: Ouais. Dit-il autant sidéré que moi.

Moi: on doit arrêter cette folie. Dis-je en prenant les photos pour envoyer à Roland et garder des preuves de de qu'on va avancer à Monroe.

                    Ken Akashi

Nos cœurs sont un peu battant en cette journée, déjà parce qu'on a près de trois heures de route et on est pas certains de trouver ce que l'on cherche. On se prépara pour le voyage, on fit bos bagages parce qu'on va aménager dans une autre maison.

Primsy: Ken tu es sur de ton coup là ?

Je me retournais et je la vis à l'embrasure de la porte de ma chambre.

Sur ? Je suis loin d'en être sûr mais je dois le confirmer par moi-même.

Moi: pas du tout je dois te l'avouer mais on a besoin d'aide pour pouvoir survivre.

Primsy: on a jamais eu besoin de personne, je vois pas pourquoi ça va commencer maintenant.

Moi: moi qui croyais que t'allais me comprendre. Dis-je en souriant.

Primsy: pourrait j'essaye de te comprendre mais j'y arrive pas. Cole n'est pas si fort que ça.

Moi: ne soit pas si condescendante.

Primsy: serait-ce de la peur Ken ? Elle me sourit.

Peur ? Bien sûr que j'ai peur. J'ai peur de les perdre ça a bien failli arrivé et ça ne se répétera plus. Mais je vais pas lui dire ça hein, je suis quand même le chef.

Moi: non je n'ai pas peur Jasmine -elle sursauta c'est l'une des rares fois que je l'appelle par son prénom- je veux être le mieux outiller pour le vaincre sans perdre l'un des liens. Je te le concède c'est risqué mais on a pas le choix. L'ennemi est rusé et il est en nombre conséquent.

Primsy: les mercenaires peuvent nous aider.

Moi: la majorité a refusé de s'impliquer à nouveau dans nos histoires. Ils ont eu des pertes conséquentes. Et Primsy ce n'est plus le gouvernement qu'on nargue, on fuit plutôt un taré qui a à ses côtés une armada aussi puissante qu'intelligente.

Ses épaules s'affaissèrent et je crois que la vérité s'exposa à elle.

Primsy: il va nous retrouver c'est ça ?

Moi: et en faire une boucherie sans précédant dans l'histoire fédérale des États-Unis.

***

Nous avons passé trois heures de route, soit dans le silence le plus total soit dans une ambiance assez bruyante. Je crois que mes gars comprennent désormais l'enjeu. C'est à dire leur vie. Ils sont assez démoralisé et espèrent qu'on pourra trouver de l'aide. Parce que là, on est clairement dans la mouise. On entrait dans la maison et on arrangeait nos effets dans un silence olympien. Nos cœurs battent à la chamade. Primsy a du donné corps et âme pour les retrouver. Elle n'a eu que de maigres informations, cette maison reculée de la ville. C'est tout ce qu'on a pu récolter comme information. Allons découvrir si elle renferme ce que l'on cherche ou pas.

On se lit devant la porte et je sentis les poils de les camarades s'accélérer. Je souffle un bon coup. Ils ne vont pas nous recevoir avec bon coeur mais j'espère que leur haine est d'autant plus forte pour nous aider. Je donnais et on entendit près de deux minutes, je m'apprêtais à réitérer le geste lorsque...

???: Qu'est ce sur vous fichez là ?

Que les négociations commencent.



♥♥♥♥♥♥♥♥♥

Seven Deadly SinsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant