❝ 𝐉𝐄 𝐍𝐄 𝐒𝐔𝐈𝐒 𝐐𝐔'𝐔𝐍
𝐌𝐎𝐍𝐒𝐓𝐑𝐄 ❞ ─ 𝐥𝐨𝐮𝐢𝐬𝐞.
Louise a toujours détesté ce qu'elle était. Depuis sa tendre enfance, la jeune fille est maltraitée pour sa malédiction de sang qui l'oblige à se transformer en animal involontairement...
James avait décidé en plus d'acheter un livre contenant des informations sur les créatures fantastiques recensées dans le monde. Il présentait les différentes espèces d'animaux fantastiques, leur dangerosité, leur habitat naturel, et comment s'occuper d'elles. Le guide était assez ancien et épais, écrit en lettre dorées, dont le titre Vie et habitat des animaux fantastiques brillait en toutes lettres. Tout en marchant dans la rue pour rentrez chez eux, l'auror feuilletait les pages plus ou moins rapidement, à la recherche d'éléments qui ressembleraient à ce qu'ils venaient de ramener.
— Je suis sûr qu'on va trouver des informations dedans sur ton... Comment vas tu l'appeler au fait ?
Louise marchait la main pliée devant son visage, sans regarder où elle mettait les pieds, occupée à caresser la tête de la chose du bout de son doigts, qui semblait sourire avec ses yeux.
— On dirait un peu un Will-o'-the-wisp, tu ne trouve pas ? murmura-t-elle sans lui répondre. C'est tout brillant et chaud comme une flamme.
— Ça n'est pas étonnant, les Hinkypunks sont des dérivés de feu-follets.
Louise avait étudié les hinkypunks en cours, mais elle n'était pas certaine que la chose en était vraiment un. Contrairement aux hinkypunks, elle ne possédait pas de petite lanterne à sa taille, et s'était contentée de se tenir à une grande lampe. Si c'était vraiment un de ces esprits malins, elle aurait toujours sa lanterne maléfique avec elle. Et c'était toute une différence pour Louise. En plus, les hinkypunks ne possèdent pas de jambes, seulement une sorte de fumée qui la rend unijambiste. Et elles n'avaient pas d'yeux non plus. A coté de ça, la petite créature était bien plus adorable.
— Tu sais ce qu'ils font, avec leur lanterne, Louise ? Ils attirent les voyageurs pour les égarer, puis une fois hors de leur chemin, il éteignent la lumière et-
— C'est joli Will-o'-the-wisp comme appellation pour les feu-follets, coupa-t-elle.
— Ils les appellent comme ca dans l'ouest de l'Angleterre. A cause de tous les folklores moldus. Le marchant a dit qu'il était un mélange avec un esprit de la foret, mais je ne sais pas ce que c'est, dit James en tournant les pages du manuel. On fera des recherches une fois rentrés. D'ailleurs, tu ne m'as pas répondu.
Louise tourna la tête vers lui.
— Willy. Je vais l'appeler Willy.
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Allongée sur le canapé et le visage posé sur ses mains, Louise s'amusait à observer la petite chose devant elle sur la table, faisant balancer ses pieds derrière elle. L'être s'était assis d'un air naïf, comme un poupon, et regardait autour de lui avec ces grands yeux, cette maison qui lui semblait immense. La jeune fille souriait bêtement en la regardant, comme fascinée, la trouvant merveilleuse. A coté d'elle, James s'était posé sur un fauteuil, une tasse de thé trônant à ses cotés, avec entre les mains le livre de magiezoologie qu'il continuait d'étudier.