Épilogue 1 : Partie 2 - H & H 8/11

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Heli se réveilla dans un lit vide. Les murmures montèrent et après avoir entrouvert la porte, il n'eut pas de mal à trouver Hadrian assis devant ce mur, éclairé d'une lampe torche, avec Jorgy derrière lui. Ils parlaient passé, avec beaucoup de douceur, de nostalgie. Hadrian semblait lire chaque mot, et Jorgy révélait des anecdotes sur les différents protagonistes, certaines que Hadrian ne pouvait connaitre. C'était doux.

Il se rendormit aux sons de leurs voix.

Heli se réveilla avec un doigt s'enfonçant dans la joue.

— La marmotte.

Eddie était devant lui, il se saisit de sa main avant qu'iel ne l'attaque une nouvelle fois.

» On part dans la salle d'entrainement. Tu veux venir.

Heli les jugea clairement du regard.

— Ai-je la tête de quelqu'un qui veut m'entrainer ?

— Ça fait longtemps. Même Hadrian est partant.

— Je vous rattrape.

Iel hocha la tête.

— Eddie, appela-t-il.

L'homme aux yeux verts fit une série de gestes.

« Allez-y mollo, prudence, prétendre, surtout Hadrian »

Le trouble était sur le visage d'Eddie. Il pouvait voir qu'iel voulut presque poser la question : en quoi devaient-ils prétendre en ces lieux ?

Heli ferma les volets de son lit pendant que les autres se préparaient, il somnola jusqu'à ce qu'ils partent, laissant leurs effervescences le bercer. Ils disparurent. Il ne fallut pas longtemps pour qu'il sente qu'une présence restait. Heli ne s'en inquiéta pas, il le reconnut à sa démarche. Sans un mot, Usul ouvrit le battant, s'allongea derrière lui et se colla contre son dos.

— Toi, refuser de rouler du muscle ? demanda Heli.

— C'est rare que je puisse t'avoir pour moi tout seul dernièrement.

Usul baisa son oreille. Heli se retourna. L'homme avait un grand sourire sur ses lèvres.

— Tu sais que je ne suis pas là bonne personne pour que tu relâches ta tension sexuelle. Va voir Kora ou Eddie, si tu veux.

— Ce n'est pas cette envie que j'ai envie d'assouvir.

— Tu sais que j'ai zéro intérêt pour tout ça.

— Tout ? demanda Usul.

Heli hocha la tête. Il ne comprenait pas ce besoin charnel que les autres avaient.

» Menteur. Je sais à quel point tu aimes une chose : que je t'embrasse.

Avant qu'il ne puisse s'en défendre, ses lèvres étaient sur les siennes.

/ / /

S'ils avaient eu la salle d'entrainement pour eux tous seuls, quand Heli et Usul les rejoignirent, une foule se massait pour les voir. Sous les recommandations de Heli, ils avaient tous baissé leurs niveaux et ce fut intéressant pour Hadrian d'y assister. Leur style de combat était en règle générale brutal. Ils l'avaient peaufiné ainsi. Ils ne se battaient pas pour l'art, mais comment rendre invalide l'adversaire le plus rapidement possible. Souvent en le tuant. Là, leur bande s'amusait donc, dans des combinaisons de gestes bien trop inutiles.

Et lui répétait des prises de self-défense.

Heli fut à leurs côtés et aucun ne fit de plaisanterie, ne le taquina sur le fait qu'ils arrivaient en retard. Quoi qu'ils aient fait dans cette chambre, ça n'appartenait qu'à eux. Trois ans de promiscuité à ne pouvoir faire confiance et s'attacher à nulle autre que leur propre groupe leur avait appris à regarder de l'autre côté si besoin était.

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