Épilogue 1 : Partie 2 - H & H 9/11

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Les jours qui suivirent furent similaires à beaucoup d'autres. La sécurité fut plus resserrée. Ori avait certifié que peu connaissait leur adresse. Heli avait décidé d'accepter, contre son avis que certains Rishar les aident à renforcer leur protection. Une nouvelle dispute entre eux. Heli qui avait été prêt à le tuer lui-même pour épargner les Rishar semblait depuis ce moment prêt à tout sacrifier pour le garder en vie. Même les Rishar. Était-ce parce qu'il l'avait choisi à la place de sa mère ? Une plus grande sécurité était donc présente.

Le reste l'avait laissé plus ou moins tranquille concernant Ilyès. Hadrian doutait qu'ils aient lâché l'affaire, mais au moins ne le forçait-on pas à le voir. C'était quelque chose. Même s'il redoutait quelque peu ce qu'ils pouvaient faire derrière son dos. Il s'était concentré sur comment partir de cette ville au plus vite. Ce qui demandait qu'ils éliminent les enfoirés qui étaient après eux. Hadrian en était venu à un début de plan. Il était temps d'en parler au reste. Il les fit se réunir. Rien ne pourrait être fait tant qu'ils ne les convaincraient pas de l'idée.

— Il va y avoir une soirée en l'honneur de Flores dans quelques jours, exposa Hadrian. Une commémoration qui a lieu pour la deuxième fois.

— On commémore les enflures ? fit Kora.

— C'était sa volonté.

Cet homme avait toujours fait dans la grandiloquence.

— Tout le monde sera réuni. Tous les seconds, les gens influant dans le cartel, ceux avec qui il a travaillé pour commémorer sa mort. Je pense que c'est le meilleur endroit pour ressusciter, expliqua-t-il.

— Entourer d'ennemis ? fit Jorgy.

— Il se dit qu'une goutte de sang n'est pas tolérée sur le lieu lors de la soirée. Ils ont été très clairs. Un incident l'année passée a valu la mort à une petite faction qui a roulé du muscle.

— C'est le type de soirée « comment je peux t'éliminer tout en prétendant que je n'y suis pour rien », fit Vanessa.

— Les meilleurs, plaisanta Usul.

— Donc on y entre, Hadrian, tu apparais et on créait un esclandre et on attend que l'un fasse une bourde et décide de t'attaquer tout en espérant qu'une sorte de code moral fasse en sorte que le reste zigouille celui qui cherche à te tuer, ajouta Kora.

Hadrian hocha la tête observa ses acolytes tour à tour.

— C'est ça ton plan ? fit Jorgy.

— Ça peut marcher, argumenta-t-il.

Usul partit à rire.

— Et il y a dix mille façons que ça foire.

— Qu'est-ce qui arrive si tous se mettent à te poignarder ?

— Ça ne sera pas le cas, fit Hadrian.

— Qu'est-ce qui te fait croire ça ? fit Eddie. Certains ne veulent peut-être pas ta mort, mais beaucoup qui seront présents se sentiront menacer rien que l'idée que tu sois ressuscité. Ça revient à souhaiter ta mort.

— Dans ce cas, il sera plus facile pour nous de savoir qui éliminer, fit Hadrian. Il n'y aura pas de distinction à avoir.

— Bien sûr... Éliminons les gros pontes de la mafia de l'est. Nous vivrons tranquilou après ça, fit Kora.

— Nous pouvons faire en sorte de partir avant que ça ne parte en cacahuète, fit Usul. Ou attirer le monde dans un lieu où leur nombre ne changerait rien. Il faudrait augmenter notre réserve d'explosifs.

Pénitence & Réminiscence : ÉpiloguesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant