Amber n'était pas sortie, qu'Ilyès le lâchait pour s'asseoir à ses côtés.
— Qu'a-t-elle dit ? demanda Ilyès, alors que la porte se fermait.
— Rien, fit Hadrian.
Il prit ses lèvres avant qu'Ilyès ne pense à l'interroger.
» Tu m'as manqué.
— Toi aussi, soupira Ilyès avant de repartir dans un baiser.
Comme c'était bon.
— Avant que vous vous mettiez à roucouler, fit Heli — dont il avait oublié la présence —, j'ai besoin de vous donner quelque chose.
Il quitta la pièce ainsi. Ilyès n'attendit pas que la porte se ferme pour l'attirer sur lui et dévaler son cou de baisers.
— Comment a été ta journée ? demanda Hadrian entre deux soupirs.
— Je n'ai fait que penser à toi, souffla-t-il.
Ilyès lui mordilla le menton et Hadrian retint un frémissement.
» Je ne voulais qu'une chose, te retrouver.
Lui désirait tellement plus. Ils eurent à échanger un regard, un seul avant que la frénésie ne les prenne. Si son haut disparu avec facilité, la chemise d'Ilyès donna plus de fil à retord, spécialement avec sa main estropiée. Cette nécessité de le toucher, de le sentir contre lui, lui serrait bien trop le bas-ventre, le besoin se faisait de plus en plus pressant.
La main d'Ilyès se perdit dans son sous-vêtement et Hadrian ne put que gémir. C'était tellement bon, il voulait...
— Vraiment ? fit une voix. Vous êtes quoi ? Des lapins ? Vous avez quel âge pour vous sauter dessus comme ça ? Vous ne pouviez même pas attendre cinq minutes.
Hadrian tourna la tête pour voir Heli, une mallette à la main, le jugement dans le regard. Malgré ses protestations, il lui avait obéis. Devait-il préciser qu'il avait attendu trois ans ? Aucun des deux ne bougèrent, Hadrian restant sur Ilyès, lui toujours les doigts tenant son sexe. Hadrian n'eut pas besoin de faire des signes pour lui faire comprendre qu'il voulait qu'il disparaisse.
Heli posa la mallette bruyamment et partit en claquant la porte.
— Qu'est-ce que c'est ? demanda Ilyès.
— Un cadeau pour toi.
L'homme sembla hésitant et ne chercha pas à ôter sa main qu'il avait dans son sous-vêtement. Que Hadrian pouvait vivre constamment avec cette sensation ! Pourrait-il ouvrir l'objet d'une main tout en le masturbant de l'autre ? Hadrian se laissa tomber à ses côtés.
» Ouvre.
Ilyès se redressa la chemise à moitié déboutonnée. Son œil s'attarda sur son téton gauche qui avait des signes de maltraitance. Était-ce une morsure ? Avait-il fait ça ?
Hadrian se colla à lui en passant la main dans les cheveux. Ilyès, après un regard interrogateur, ouvrit la valise. À l'intérieur se trouvait un objet dont la description la plus simple aurait été pistolet, un clairement plus médical que léthal. Dans cet écrin se trouvait également une fiole contenant ce qui ressemblait à une gélule. Il pouvait voir aussi un kit médical qui avait dû être ajouté par les siens.
L'homme ne quittait pas la malle des yeux, dubitatif. Il tourna son beau regard impénétrable sur lui.
— Explique-moi, fit Ilyès.
Hadrian continua de passer la main dans ses cheveux. Il découvrait bien plus de cheveux blancs ainsi.
— Sais-tu ce que c'est ? demanda-t-il en baisant sa joue.
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Pénitence & Réminiscence : Épilogues
RomanceVoici la fin de cette histoire aux millions de mots. Celles et ceux débarquent ici connaissent probablement l'histoire. Pas besoin de la présenter. Retrouvez vos personnages préférés pour un (ou plusieurs) arc ultime. Ceci est une romance entre homm...