— Enverrais-tu un message à Ilyès pour lui demander de faire son possible pour revenir tôt ?
Le silence fut présent, la gêne monta. Hadrian n'avait pas suivi la conversation et il ne savait si c'était la nature de sa requête qui créait autant la surprise ou son intervention.
— Ignore ma demande si c'est déplacé.
— Oh non, non... Bien sûr que je peux lui écrire. Il n'est pas du genre à répondre par contre. Je ne peux pas dire à quelle heure, il regardera ses messages. Je peux l'appel...
— Non, non, un message c'est très bien, fit Hadrian ne voulant pas le déranger.
Un moment gênant passa qui il l'espéra, ne le fit par rougir, alors que Cybèle tapait le message.
— Ça c'est le Hadrian que je connais, hein ? fit Usul. Actif, qui prend le taureau par les cornes !
Ce fut difficile de se retenir de lui ordonner de lire ce qu'elle avait écrit. Encore davantage de demander si Ilyès l'avait lu dans les minutes qui suivirent. Il fut dur de revenir au présent, de ne pas penser à lui, de voir ses yeux verts, penser à sa présence. Hadrian se réveillait toujours au milieu de la nuit, la seule preuve dernièrement qu'il le rejoignait pour dormir, puisqu'il n'était jamais là à son coucher ou son réveil. Il passait alors un long moment à observer cet homme avant de trouver le sommeil à nouveau, sans cauchemar. L'arrivée du message ne put être ignorée. Hadrian se tut. Pas Eddie.
— C'est Ilyès ? demanda-t-iel.
— Non, Eren.
Il tut sa déception.
» Je lui ai dit de demander à Ilyès s'il pouvait rentrer tôt.
— Et ? Et ? fit Eddie.
Il était reconnaissant de leur existence, au moins paraissaient-ils agités à sa place.
— Il a dit OK.
— C'est tout ? OK ? fit Usul.
Cybèle passa le téléphone. Il attendit son tour, le plus imperturbable possible. Puis le message fut dans son champ de vision.
« Peux-tu demander à Ilyès s'il peut être là plus tôt aujourd'hui ? Demande d'Hadrian »
« Il a dit OK »
Décevant à nouveau. Il avait voulu du normal, hein ? Une relation hors du drame et des larmes. Était-ce une réponse même normale ? Hadrian se força à se dire que ça ne voulait rien dire, ce n'était pas son téléphone. Qu'ils ne s'étaient pas écrit directement. Aurait-il droit à ce genre de remarque dans ce cas ?
— Il ne pouvait pas ajouter un petit cœur ? se plaignit Usul.
Il passa un long moment avec eux. Puis sachant qu'il faisait plus acte de figuration et qu'il préférait être ailleurs, il disparut. Il partit chercher la tablette et au moment où il sortit du dortoir, Eddie était à l'attendre.
— N'êtes-vous pas supposé partir ? Finir votre service et profiter du monde extérieur ? questionna Hadrian
Iel sourit.
— Us' m'a demandé de rester un peu plus et de m'assurer encore pour quelques heures ta garde.
Pas besoin d'en dire plus. Il n'y avait qu'une raison pour les retarder, et ce n'était pas lui. Hadrian en ressentit quelque peu de la jalousie. Même l'asexuel du groupe se pelotait plus que lui.
— Ça va aller, toi ? demanda-t-il.
Eddie sourit.
— Je l'ai eu à moi ces derniers jours et je serai avec lui les prochains.
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Pénitence & Réminiscence : Épilogues
RomanceVoici la fin de cette histoire aux millions de mots. Celles et ceux débarquent ici connaissent probablement l'histoire. Pas besoin de la présenter. Retrouvez vos personnages préférés pour un (ou plusieurs) arc ultime. Ceci est une romance entre homm...