Run for me

Chapitre 33 : Cauchemar ?

Je me suis réveillée dans un endroit plus sombre que toute à l'heure. Seulement, je n'étais pas à l'endroit où je me suis évanouie.
Ici, il faisait très humide et très froid.
L'odeur atroce qui traversait la pièce me faisait grimacer.
Ça sentait le cadavre.
Mais je connaissais cet endroit, il me semblait très familier.
Quand mes yeux ont pu apercevoir ce qu'il se trouvait autour de moi, je reconnu le labyrinthe.
Comment ai-je pu me retrouver ici ?
Je ne comprenais pas mais j'avançai tout de même dans le noir, mes doigts bouchant mon nez de cette horrible odeur.
Plus je marchais, plus je me rendais compte que je n'étais pas seule.
Une respiration lourde et pesante résonnait dans tout le labyrinthe, et plus j'avançais, plus je me rapprochait de cette respiration, qui me semblait, elle aussi familière.
-Allison.
Prise de panique, je me retournai, sortie mon couteau de ma poche, le pointa devant moi tout en tournant sur moi même.
Personne.
-Allison.
La voix semblait venir de chaque mur du labyrinthe et j'avais l'impression qu'elle se rapprochait petit à petit.
Mais cette voix, je l'a connaissais.
Mais impossible de savoir de qui elle venait.
-Allison, fuit.
Mon cœur bondissait dans ma poitrine et des gouttes de sueurs dégoulinaient sur ma tempes.
Je suivis la voix.
Mes pas et cette respiration lourde, étaient le seul bruit que je pouvais entendre ici.
La voix répétait sans cesse mon prénom, ce qui me faisait trembler un peu plus chaque fois.
Puis.
Plus rien.
Je m'arrêtai brusquement. relâchant mes mains de mon nez.
Plus aucune respiration, plus aucune voix.
Plus rien.
Le labyrinthe était maintenant plongé dans le silence, il était aussi silencieux que possible.
Je me suis assise, complètement apeuré,
essayant coûte que coûte de calmer mes pleurs.
Je ne savais pas quoi faire maintenant.
J'ai tourné ma tête à droite et j'ai fait fasse à un spectacle épouvantable.
Un garçon habillé de sang, le ventre transpercé par ce qui aurait pu être un très grand couteau. Cela expliquait l'odeur qui empestait dans toute la pièce.
Bizarrement je ne pouvais distinguer son visage, comme si il était flouté.
J'avais beau me pencher à contre cœur vers lui, impossible de voir qui il était.
Il ne respirait plus.
Je poussai un cri énorme qui retentit dans tout le labyrinthe.
Je me suis sentie soudainement secouée.
Je pleurais, je criais, et je n'arrivais plus à m'arrêter. La peur m'avait envahie de la tête au pieds. J'étais pétrifiée et ma respiration devint très rapide et courte.

-Allison calme toi !!!
J'ai ouvert les yeux et j'étais allongée sur le sol. Au dessus de moi, Newt me tenait avec force, les avant bras au sol et me hurlais de me calmer.
-Je suis ou ? JE SUIS OU ?!!
-Calme toi p*tain !
Il lâcha mes avant bras, et je me suis redressée face à lui.
-C'est juste un cauchemar, rien de plus.
-Un cauchemar ?
-Oui, tu étais allongée par terre quand je suis venu te voir.
Je ne comprenais rien, et je me forçais de me souvenir de mon rêve dans le labyrinthe.
Mais plus le temps passait, plus les souvenirs s'effaçaient.
Je ne voulais en parler à personne parce qu'aujourd'hui nous partions et je ne voulais inquiéter personne avec mes cauchemars ridicules.
-Aller lève toi.
Newt pris mes mains et m'aida à me relever.
Je ne sais pas vraiment qu'elle heure il était mais il ne devait pas être très tard car le soleil ne s'était pas encore levé.

Je suis retournée dans ma cabane dans la plus grande des discrétion et Newt a fait de même.
Je me suis assise sur mon lit, la tête droite devant moi, le regard figé.
Teresa dormait paisiblement et je ne voulais pas la réveiller.
J'étais encore traumatisé par ce rêve que je venais de faire.
Je n'arrivais plus à me souvenir de grand chose. Mes souvenirs devenaient flou de plus en plus et je ne voulais pas oublier.
Je luttais pour me souvenir au moins de l'apparence du garçon mort.
Qui pouvait-il être ?
Ces questions me trottaient dans la tête, je ne réussi pas à me rendormir après ça.
Il restait quelques heures encore avant que le soleil se lève.
Dans quelques heures nous allons quitter cet endroit.
Ça me fait un peu bizarre tout de même. Mais c'est mieux comme ça.
J'ai comme l'impression que tout ne va pas se passer comme prévu.