𝙸𝙸. 𝚄𝚗 𝚐𝚊𝚕𝚊

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« Le riche exagère encore plus sa bonne volonté, que le pauvre sa misère. »

CHAPITRE 2

L'heure du gala arrive à grand pas et je ne suis toujours pas tout à fait prête. Malgré le fait qu'il n'ait pas d'heure précise et qu'on pouvait venir à n'importe quel moment dans la soirée, je voulais arriver le plus tôt possible afin de partir le plus tôt également de là-bas.

J'étais arrivée chez-moi il y a à peu près deux heures de cela et je n'ai toujours pas fini de me préparer. Il me manque juste à finir de rendre mes cheveux raides, mais aujourd'hui ils ont décidé de se rebeller puisque les pointes ne font que de s'onduler après chaque passage de chaleur.

J'ai les bras qui tremblent à force de les tenir en l'air comme je suis en train de le faire.

Pour ce soir malheureusement, il fallait que je sois sur mon trente et un, car une jolie fille avait beaucoup plus de chances de séduire des hommes qu'une femme qui ne l'était pas. Enfin, c'est ce qu'on m'a toujours dit.

Donc si je voulais leur voler des choses, il fallait que je sois attirante et avec mon physique, il y avait du pain sur la planche.

Après plusieurs passages en vain, je décide d'abandonner et de terminer de me maquiller.

L'heure tourne.

Je laisse une couche généreuse d'encre noire sur mes longs cils, rosis mes joues et colore mes lèvres du'n rouge mat. À première vue ça me semble correct, à l'exception de mes cernes verticales qui sont toujours présents malgré la tonne d'anti-cernes que j'ai appliquée tout à l'heure.

Je pars alors vers mon dressing afin d'aller chercher ma robe de ce soir. Je m'assois et regarde le choix potentiel qui se trouve devant moi. Il me faut une robe ouverte devant et assez large vers le bas de mon corps. Une en particulier attire mon attention.

Demain, nous serons le 21 septembre et pour célébrer le début de l'automne, le thème de la soirée est l'automne. C'est pour cette raison que je prends sans réfléchir cette robe orange et l'emmène avec moi dans la salle de bain afin de terminer ma préparation.

Je me parfume généreusement une dernière fois avant de prendre mes clés, mon téléphone et sac et d'aller enfiler mes talons blanc qui se marrient parfaitement avec ma robe. Je n'oublie pas de nourrir Loki, mon chat qui dort paisiblement sur le fauteuil et de prendre mon arme par sécurité, même si je doute que je l'utiliserais et quitte enfin mon appartement avec quelques minutes de retard sur le plan que je m'étais prévu.

En sortant, je tombe nez à nez avec mon voisin Lincoln. Il était en train d'insérer sa clé dans sa serrure quand sa tête se tourna vers moi lorsque ma porte se claqua derrière moi. Je souris lorsqu'il m'aperçoit. Cet homme est je pense la seule personne vivante dans ma vie sociale.

À son tour, il m'adresse un sourire avant de me reluquer de haut en bas.

- Lincoln, comment allez-vous ? Demandé-je en le prenant dans mes bras pour le saluer.

Il me rend mon étreinte avant de répondre :

- Oh Lana, je vais bien et vous ?

- Ça va, ça va. Vous venez de sortir Poupette ? Demandé-je en apercevant la chienne à ses pieds.

Je recule immédiatement de quelques pas pour m'éloigner de l'animal. Même si j'ai l'habitude de la voir lorsque je vais chez Lincoln, j'ai toujours du mal en la voyant.

- Exactement, mais il commence à faire tard et froid donc je suis rentré. Et vous, où allez-vous comme ça ?

- À un gala.

𝐴𝑙𝑙 𝑟𝑜𝑠𝑒𝑠 ℎ𝑎𝑣𝑒 𝑡ℎ𝑜𝑟𝑛𝑠Où les histoires vivent. Découvrez maintenant