𝚇𝚅. 𝙻'𝚊𝚞𝚝𝚘𝚖𝚗𝚎 𝚕𝚊𝚒𝚜𝚜𝚎 𝚜𝚊 𝚙𝚕𝚊𝚌𝚎 𝚊̀ 𝚕'𝚑𝚒𝚟𝚎𝚛

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Le soleil brûle sur ma peau. Si fort que je n'y reste pas plus de quelques secondes avant de retourner à l'intérieur de l'hôtel où l'air frais de l'air conditionné m'attend. De tout façon, il était temps pour moi de repartir.

Je rejoins ma chambre d'hôtel, prends une rapide d'ouche afin d'enlever tout le chlore présent sur mon corps avant de préparer la seule valise que j'ai apportée avec moi.

Lorsqu'on m'a annoncée que j'avais droit à quelques jours de repos après la fameuse semaine de tests, je n'ai pas réfléchi longtemps avant de courir prendre une valise et d'y mettre le maximum d'affaires de vacances que je pouvais. C'était le matin qui suivait le dernier jour de tests. Mon moral était tellement bas ce jour-là. L'annonce de vacances était donc l'idéal. J'aurai pu partir avec les autres, mais j'avais besoin de quelque chose et si j'étais restée avec eux -avec Vasyle plus particulièrement- aujourd'hui ne serait plus le même. 

Ce que j'ai fait en premier en arrivant ici ? M'envoyer en l'air.

Certaine partie de mon corps en avait bien besoin. Après avoir passé trois mois sans rien faire, mon entrejambe commençait vraiment à appeler à l'aide et je n'exagère pas. Mais comme si ça ne devenait pas déjà une habitude, ces rapports se sont montrés aussi décevants et frustrants les uns que les autres. Le résultat était le même.

À la fin, il ressortait euphorique, je partais frustrée. Une semaine passée rapidement qui n'a pas servi à ce que je pensais. Enfin, c'est du passé maintenant. Il faut que je pense à autre chose malgré l'humidité constante qui coule entre mes jambes qui me rappelle ces moments.

Je quitte cette incroyable chambre pour me diriger vers mon taxi qui m'attend déjà devant l'allée de l'hôtel. Sur le chemin du retour, sans grande surprise je m'endors. Tellement épuisée, je dors sans me soucier que ma grande soit grande ouverte ou non.

Je profite juste des derniers instants qu'il me reste avant que la S.I.C.E ne daigne venir me chercher.

Quand le taximan me réveille, je reconnais tout de suite en ouvrant les yeux ces lieux familiers qui nous entourent. Un sentiment étrange me prend. Ca fait bizarre de revenir ici après des mois d'absence. Sans être arrivée, je sors déjà mes clés de mon sac et les sers très fort dans ma main, caressant du pouce l'ourson en peluche bleu accroché.

Le chauffeur s'arrête quelques minutes plus tard. Brusquement, une boule se forme dans mon ventre. Mes jambes se ramollissent quand j'ouvre ma portière pendant que le chauffeur part chercher ma valise dans le coffre. Le vent claque mes joues et fait voler mes cheveux au passage.

Je remercie le chauffeur tandis qu'il m'apporte mes affaires et je lui donne une somme bien plus que demandé. Le cœur battant à tout rompre, j'avale plusieurs fois la salive bloquée dans ma gorge tandis que j'entre dans le hall d'entrée de mon appartement. Ma main tremble légèrement lorsqu'elle pousse la porte. Un parfum de nostalgie s'amplifie dans mes narines. Dire qu'il n'y a même pas trois mois la dernière que j'ai posé les pieds ici. Le grand miroir de l'entrée se présente devant moi et me rappelle le temps qui est passé entre temps. Mes cheveux ont légèrement poussé et sont à présent raides. Ma frange quant à elle à rétrécie et cache mon grand front. Ça n'a rien à voir avec mes cheveux remplis de boucles et de nœuds. Mon corps n'a pas vraiment changé. Certaines parties de mon corps comme mon torse sont devenues plus maigres laissant apercevoir mes omoplates. D'autres qui étaient jusqu'à présent flasques sont devenues plus ou moins dures grâces à l'utilisation de mes muscles.

Je détache mon regard de ma nouvelle version de moi-même afin de prendre l'ascenseur et de monter les six étages qui me séparent de mon appartement et... celui de Lincoln et Loki. L'attente dans la cabine fait durer le suspens et fait palpiter mon cœur. Six étages semblent être une éternité. Le 1er étage monté, puis le deuxième, troisième, quatrième, cinquième et... sixième. Lorsqu'il s'arrête de bouger, mon cœur fait de même. Je prends une grande respiration en poussant la porte. Je me retrouve devant sa porte. Je pris intérieurement qu'il se trouve chez-lui.

𝐴𝑙𝑙 𝑟𝑜𝑠𝑒𝑠 ℎ𝑎𝑣𝑒 𝑡ℎ𝑜𝑟𝑛𝑠Où les histoires vivent. Découvrez maintenant