« Voici un test pour savoir si oui ou non vous avez rempli votre mission sur cette terre. Si vous êtes en vie, non. »
CHAPITRE 14
(TW : viol)
Je ne sais pas si je dois simuler un malaise ou un AVC, mais ce qui est sûr, c'est que je ne veux y aller.
Réveillée depuis bien trop longtemps malheureusement, je me tords dans tous les sens possibles dans mon lit pour espérer retrouver le sommeil. La couverture est convenablement reposée sur mon corps et m'enveloppe de toute sa longueur pour empêcher le froid d'entrer et de se frotter contre moi. Pas besoin de me regarder dans un miroir pour savoir que mes yeux sont gonflés dû à mes pleurs d'hier soir. Le stress est bien présent et prend le monopole dans mon esprit ainsi que dans mon ventre. Je ne veux pas y aller. Mais je le dois malheureusement. Tous les poils de mon corps sont hérissés à cause du froid du dortoir. Je ne pense pas que l'Institut connaisse le chauffage, je ne l'ai jamais vu allumé. J'espère qu'ils vont sérieusement commencer à l'allumer parce qu'il commence réellement à faire de plus en plus froid. On va bientôt rentrer dans la saison de l'hiver. Je déglutis en y pensant.
Après quelques minutes à me tourner dans mon lit et à enfin trouver sommeil, j'entends cette horrible alarme me percer les tympans. Un jour je la trouverai et l'arracherai pour la jeter au fond du lac.
Je m'assieds sur mon lit tout en gardant la couverture et donc la chaleur sur moi. Je vois les autres se réveiller petit à petit avec des mines aussi dépitées que la mienne. Personne n'a vraiment hâte de ce qui va se passer cette semaine. J'avale toute la bave qui s'est formée tout au long de la longue nuit avant de me frotter les yeux pour y retirer les croûtes. Je prends ma bouteille d'eau et en bois généreusement.
Penser positif ! Ça attire le positif Lana.
Je me lève de mon lit bien décidé à ne pas me faire hanter par mes vieilles idées noires et pars chercher ma combinaison ainsi que tout ce dont j'ai besoin pour aller m'habiller dans la salle de douches. Ma tête est un peu dans les vapes si bien que je manque de trébucher plusieurs fois. Je ne prends pas la peine de me doucher, l'idée d'avoir de l'eau sur moi dès le matin me procure une sensation de dégoût surtout que dans même pas dix minutes, je finirai dans la boue. Je réalise ma toilette avant de m'habiller, me coiffer avec mon fameux chignon bas et de me rendre devant la porte d'entrée et d'enfiler mes bottes noires. Grâce au lissage que je me suis faite peu après ma chute dans le lac, je ne perds plus beaucoup de temps à faire mes cheveux chaque matin. Un coup de brosse et le tour est joué.
Prenant compte du froid dans lequel nous sommes accueillis à l'extérieur, je retourne à l'intérieur et prends un plaid pour le déposer sur mes épaules afin de me tenir chaud. En arrivant ici, je n'ai pas pensé à prendre un manteau avec moi si bien que je dois confronter le froid à chaque instant où je pose le pied à l'extérieur.
J'attends les autres. Je ne sais pas où on doit se rendre. Alors, en les attendant, je zieute le paysage qui s'offre devant moi. Les arbres sont à présent nus, seuls quelques-uns sont encore vêtus de leurs feuillages bruns, mais pour une grande majorité, les feuilles ont quitté les lieux. Le soleil a laissé sa place aux nuages gris et il pleut beaucoup plus souvent qu'à mon arrivée, l'herbe est alors très souvent humide. Les graviers sont aussi très souvent mouillés et sont alors beaucoup plus foncés que dans leur habitude.
J'entends la porte se fermer derrière moi. Tous sont enfin prêts et sortis du dortoir. Ne connaissant pas le lieux où nous devons nous rendre, je me contente de suivre mes collègues. Très rapidement, je comprends que nous nous rendons vers le château. Perplexe, je demande à Nick à mes côtés :
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𝐴𝑙𝑙 𝑟𝑜𝑠𝑒𝑠 ℎ𝑎𝑣𝑒 𝑡ℎ𝑜𝑟𝑛𝑠
Storie d'amoreUn nouveau centre d'espions vient de se fonder, la S.I.C.E. Pour cela, ils font tout pour recruter des personnes qui pourront potentiellement devenir des agents et souvent, ce ne sont pas des personnes avec un casier judiciaire vierge. Lane Ryan, u...