chapitre 29

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24 mai

Killian avait aujourd’hui pris quelques instants de répit laissant quelques tâches à sa mère qui n’était ps mécontente de s’aérer l’esprit avec une activité autre que de veiller son mari en prison. Nous passâmes par la cuisine tous deux puis, après avoir prit deux pâtisseries nous nous enfuîmes dans les couloirs montant au troisième étage, tout en engloutissant notre butin. Nous nous réfugiâmes dans ma chambre ? J’entrais la première et me précipitais vers mon lit, lui me suivant. Il ferma la porte pendant que nous rions comme des enfants ayant peur d’être pris en flagrant délit de faute. Killian se déchaussa et doucement il vint poser sa main sur ma nuque tout en pressant ses lèvres contre les miennes. Je fis de même portée par cet instant de bonheur. Doucement il m’enleva mon T-Shirt et je déboutonnais maladroitement sa chemise ce qui me permit d’admirer sa musculature. Ses doigts couraient sur ma peau laissant des trainées de frissons. Nos souffles étaient chauds, nos baisers avides et nos doigts brûlants, électrisés par le désir qui devenait incontrôlable Cependant lorsque Killi commença à dégrafer mon soutien-gorge, je reculais et, collant mes mains à ma poitrine pour maintenir le bout de tissu, je partis me cacher dans la salle de bain. Dès que je fus sûre d’être enfermée, je m’assis contre le battant et commençais à pleurer me sentant coupable de l’avoir laissé seul, honteuse de ne pas y être parvenue  et pleine de remords de l’avoir sûrement déçu. Killian s’approcha de la porte et m’appela doucement, sûrement alerté par mes sanglots qui se faisaient de plus en plus nombreux. Puis n’ayant pas obtenu de réponse de ma part, je l’entendis s’asseoir de l’autre côté de la porte, résolu à rester à mes côtés jusqu’à ce que je me sois calmée et que je sois apaisée.

-       Hélène parles-moi, s’il te plaît

-       Je suis….. je suis désolée Killian, pardonne-moi mais je ne suis pas prête

Le silence qui s’ensuivit me parut durer une éternité et je pris peur de la potentielle réponse de mon prince. Sa voix claire fendit à nouveau le silence et ses mots provoquèrent chez moi une vague de soulagement et un certain réconfort

-       Alors j’attendrai et j’irai à ton rythme.

Un silence nous enveloppa quelques instants jusqu’à ce qu’il reprenne

-       Tu sais, moi non plus je ne suis pas très à l’aise. Je n’ai jamais fait ça auparavant avec personne et j’ai aujourd’hui très peur. J’ai peur de te blesser, j’ai peur que tu me trouves laid, j’ai peur de te briser Hélène mais je sais que c’est avec toi que je veux faire ma première fois, et toutes les autres aussi. C’est notre première à tout les deux et je veux qu’on apprenne ensemblen pas à pas, en prenant notre temps pour savourer au mieux la magie du moment. J’ai besoin que tu me fasses confiance comme moi je te fais aveuglément confiance, pour que l’on soit bien tous les deux. Je sais qu’avec toi je ne regretterais jamais rien parce que je t’aime et que ton bien-être est ce qui m’importe le plus.

Désormais apaisée par sa douce voix, je me remis sur mes jambes, doucement j’entrebâillais la porte pour ne pas le blesser, et lentement je vins l’encercler de mes bras. Se retournant il vint chasser de mes joues les traces de mes larmes et il m’étreignit. Nous nous séparâmes presque à contrecœur et il me lança sur un ton malicieux     

-       Je crois qu’il est temps pour vous mademoiselle d’aller dormir

Tout en disant cela il m’attrapa par la taille, et me portant telle une princesse, il vint m’allonger dans mon grand lit. La pénombre était totale pourtant j’avais cet impression que ses iris brillaient.

-       Bonne nuit princesse    

-       Bonne nuit votre majesté

Doucement il se pencha vers moi, collant nos deux corps, tandis que je me redressais sur les coudes afin de sceller mes lèvres avec les siennes.

Journal D'une Princesse.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant