Chapitre 32

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5 juin.

 
Je décidais d’aller voir mes deux amies pour prendre de leurs nouvelles n’ayant pas eu l’occasion de le faire la vielle. Je commençais par Karol qui était encore toute bouleversée par ce qui s’était produit. Elle peinait à parler et je vois bien que se remémorer les éléments de la vielle suscitait en elle une émotion désagréable. Lorsqu’elle tentait de me raconter ce qui lu était arrivé son souffle se coupait et ses yeux habituellement rieurs se remplissaient de larmes. Alors ne voulant pas la brusquer je décidais de cesser d’aborder le sujet. Lorsque j’entamais une discussion sur un tout autre thème, ses traits se détendirent et elle commença à interagir. Malgré son sourire je savais que derrière cette façade se cachait une jeune fille totalement bouleversée par les événements qui lui étaient arrivés. Elle n'avait rien demandé, n’avait aucun rapport avec la nation sicilienne ou argentine et pourtant elle avait été mêlée au conflit, forcée d’affronter sa peur la plus grande qu’est la peur du noir et de l’enfermement.  Lorsque je la vis fatiguée, je décidais dela laisser se reposer pour qu’elle reprenne des forces et arbore une meilleure mine au festival de fin d’année qui approchait à grand pas. Killian avait voulu l’annuler mais je l’avais convaincu avec l’aide de la reine de le maintenir pour permettre aux élèves, filles ou garçons de se changer les idées. Le festival sera bien sûr très protégé pour éviter qu’un nouvel enlèvement se produise et, à la différence des autres années, le festival se déroulera dans le parc du palais et non dans les rues. J’allais passer voir ma sœur lorsque je croisais Killian qui m’indiqua qu’il venait de la laisser endormie après l’avoir réconfortée. Il m’informa avec un regard plein de tristesse que lorsqu’il avait pénétré dans sa chambre, il l’avait vu empêtrée dans ses draps, en pleurs et en proie à un cauchemar. Elle suppliait qu’on ne lui fasse rien. Mon cœur se serra à ces mots et je sus que Killian avait vraiment été peiné de voir sa sœur dans cet état. Il l’avait réveillé en douceur, lui disant que ce n’était plus qu’un mauvais rêve et que c’était fini puis il l’avait bercé pour qu’elle se rendorme, cette fois-ci plus apaisée.                                                                                                                                                                                

Journal D'une Princesse.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant