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Saïd : Zoulaïkha , j'ai des trucs à faire et surtout ne m'attendez pas - dit-il en voulant me faire descendre sur le sol -

Moi : Quels trucs ? Je te rappelle que tes cousins t'attendent au salon , tu ne peux pas t'en aller comme ça . La famille avant tout Saïd .

Saïd : J'ai pas envie de polémiquer avec toi .

Moi : Saïd ! Saïd regarde-moi .

Il me regarde


Lui : Quoi ?

Moi : Arrêtes de t'infliger ça , revoir ton oncle...

Lui : Me parles pas de lui .

Moi : Mais il le faut , ne garde pas cette haine en toi .

Lui : - il me fait descendre - je crois que tu as des pieds pour marcher .

Moi : Fuis moi autant que possible mais ça ne change en rien tes sentiments .

Lui : JE N'AI PAS DE SENTIMENTS À SON ÉGARD COMPRIS ? Il est personne !

Moi : Si tu n'oublies pas ce qu'il t'a fait , jamais tu ne pourras lui pardonner . Il reste ton oncle que tu le veuilles ou non .

Lui : Cet homme est un véritable inconnu pour moi , il n'existe plus et il n'existera plus jamais pour moi . Il est mort et je l'ai enterré le jour même où il a décidé de nous renier .

Moi : Saïd , je

Lui :Écoute , rentre, je ne veux pas te faire quelque chose que je regretterai par la suite..

Moi : Tu peux déverser ta colère sur moi si ça peut t'aider..

Lui : TU DÉCONNES LÀ , T'AS PERDU LA TÊTE C'EST SÛR . LAISSE-MOI ET PARS . VAS T'EN !

Moi : Non , je ne te laisserai pas , surtout pas dans cet état ET J'AI TOUS LES DROITS POUR ÇA .

Lui : TA GUEULE , TU NE SAIS PAS CE QUE TU RACONTES !

Moi : JE SAIS PERTINEMMENT CE QUE JE DIS , TU VEUX TE PUNIR TOI-MÊME ET ÇA JE NE TE LAISSERAI PAS FAIRE .

Lui : MAIS QU'EST-CE QUE ÇA PEUT TE FAIRE ? QUE JE SOIS MAL OU PAS ÇA NE REGARDE QUE MOI . ÇA À TOUJOURS ÉTÉ COMME ÇA , TU NE PEUX RIEN CONTRE ÇA .

La colère l'emporte , il donne des coups sur tout ce qu'il voit . C'est bon , je pleure , je n'en peux plus de le voir comme ça .

Lui : JE LE DÉTESTE , JE DÉTESTE TOUT CE QUI EST EN RAPPORT AVEC LUI , JE ME DÉTESTE  . JE LE DÉTESTE ENCORE PLUS MAINTENANT QUE JE VOIS CET ORDURE VIVRE SA MEILLEURE VIE AVEC SA FAMILLE . J'EN PEUX PLUS , JE N'EN PEUX DE FAIRE SEMBLANT , JE N'EN PEUX PLUS D'ÊTRE CONSTAMMENT QUELQU'UN D'AUTRE , JE N'EN PEUX PLUS DE VIVRE CETTE VIE MERDIQUE . J'AI TROUVÉ LA SEULE CHOSE QUI ME RETENAIT DANS CETTE DOUNIA , je l'ai vu lui , il était là devant moi , j'ai espéré le voir toute ma vie et mon souhait a été réalisé . J'ai plus rien à perdre .

Je ne le reconnais plus , ses yeux sont rouges de colère . C'est pas le même homme que j'avais en face de moi il y a à peine quelques minutes , je ne peux pas y croire .

Moi : - Je pleure - Saïd regarde moi , s'il te plaît Saïd regarde moi .

Il tourne en rond sans me prêter attention , sa m'angoisse de le voir comme ça .

Lui : Tu veux m'aider zoulaïkha ?

Moi : Oui , je le veux vraiment - j'essuie mes larmes -

Lui : Tu le promets ?

Amour ou compassion ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant