31 : PIKACHU

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Quel goût fade a la vie après la perte d'une femme
C'est comme...
C'est incomparable

Jeudi 25 Juillet

~ Nassreen ~

Au lit, sur le torse d'Austin, je me reposais.
J'entendais son cœur battre de son rythme régulier. Je sentais sa douce odeur de noix de coco se dégageant de son corps. Lui, me caressait les cheveux de sa main gauche, et me regardait d'un air calme. Ce n'était pas le meilleur moment pour lui dire tant, je me sentais bien, mais il fallait que je lui raconte tout. Il devait savoir.

— Depuis le début des vacances... bégayai-je. J'y étais presque Austin, j'allais retrouver Luke.

— De quoi tu parles ?

—  .  .  .

— Nassreen, qu'y-a-t-il ? me demanda-t-il en s'adossant contre le lit en bois. Dis moi ce qui te tracasse je suis là.

Il me caressa le bras pour m'apaiser un peu et se tut, attendant que je sois prête à continuer. Sa main était chaleureuse. Il remonta ensuite ses caresses jusqu'à mes cheveux d'où il emmelait ses doigts autour de mes mèches noires.
J'aimais quand il perdait ses frêles articulations dans mon cuir chevelu, il avait des doigts de fées et saupoudrait sa poudre magique au-dessus de ma tête. Sa poudre nervine.
Je me relevai ensuite afin de le regarder droit dans les yeux. Il m'observa silencieusement.

— Raconte moi Nassreen, je t'écoute d'une oreille attentive.

—  .  .  .

—  Par où ça a commencé ?

— À la base, ce n'était qu'une simple photo...
















[ . . . ]

















~ Nash ~

À mon grand malheur, le troisième homme pointa son arme en ma direction. Mon cœur fit un bond en avant. Mon corps était trop meurtris pour pouvoir bouger, mes oreilles bourdonnant encore trop fort et ma vision un peu trouble qui m'empêchait de visualiser grand chose.
Je ne voyais que son arme sur moi.
Beaucoup trop près de ma tête à mon avis.

Je baissai mes paupières, fermai les yeux, et posai ma tête au sol. J'essayais de me demander de quelle manière j'allais pouvoir m'extirper de cette situation.
J'avais réfléchi et encore réfléchi, mais aucune réponse ne venait. J'attendis alors, espérant avoir une mort rapide... et brève... Autant y faire face. Je relevais la tête, et d'un regard sévère je l'observais. J'étais pourtant à deux doigts de m'en sortir...

— Une dernière parole ? ironisait-il conscient de sa situation de supériorité.

Lui tirer la langue... C'était tout ce que j'avais trouver de mieux à faire.
Et là, comme je m'y attendais... Un coup de feu retentit.








La seconde d'après, j'entendis une masse s'effondrer. Le troisième homme devant moi était à terre. Je venais d'échapper à la mort de justesse.

Sans Aucun DouteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant