𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟑 : 𝐂.𝐇

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Quartier Westminster, Londres, Angleterre.

10:20


                                                                        PDV LIAM



Claquant la portière de mon Audi, je verrouille ma voiture avant de contourner celle-ci pour rejoindre Chelsea, qui m'attend en bas de l'ascenseur du parking souterrain. Ma cousine m'adresse un sourire en grelottant sur place.

— Ouais il ne fait pas chaud, je te l'accorde.

— On est à peine en novembre et il fait super froid ! Qu'est-ce que ça donnera quand on entrera en période d'hiver.

— Réchauffement climatique ? J'ai répondu en riant.

Elle a roulé des yeux en secouant sa tête, faisant bouger sa longue tignasse lisse.

— Dis, pourquoi vous ne m'avez pas dit que Elijah est le neveu de Odios ?

— Baaaaaah, on sait que tu parles beaucoup avec ton père. Alors, imagine s'il apprenait qu'on a recruté un membre de la famille Rivera dans notre mafia et qui plus est, nous a mis sur le cul après qu'il nous ai trahi ? Je pense pas que ça lui ferait autant plaisir qu'à nous.

— T'es en train d'insinuer que je suis une poucave là ?

J'ai ris à sa tête contrariée. Beaucoup trop expressif ma petite Chelsea.

— Tu parles beaucoup quand tu bois. Alors on a prit nos précautions.

— Va te faire. De toute façon mon père va bientôt le savoir quand il verra qu'il y a une de ses cargaisons qui n'est pas arrivé à destination.

— Eh bien j'espère que ça ne sortira pas de ta bouche, hein ? Ma petite poucave.

Un air indigné vient remplacer sa précédente émotion. Elle me toise de la tête aux pieds avant de faire claquer sa langue contre son palais.

— Tu n'es plus mon cousin préféré, Me lance-t-elle en entrant dans la cabine.

Je la suit en riant légèrement. Ma main se pose sur le dessus de sa tête et d'un geste brusque, j'ébouriffe ses cheveux, la laissant grogner de rage. Elle déteste quand je lui fais ça. Mais c'est toujours amusant de voir des filaments de ses cheveux qui restent en l'air.

— Liam tu viens de niquer ma coiffure ! Rage Chelsea, en s'empressant d'arranger ses cheveux qui ne ressemblent plus à rien.

Et juste pour la pousser à bout, je lui réponds d'un air innocent :

— Ah, parce que t'étais coiffé ?

J'ai eu droit à son regard de mécontentement ainsi qu'à un juron pour me montrer qu'elle était maintenant énervée. D'après elle...

Mes yeux se rivent alors sur le petit écran qui nous indique que nous sommes enfin arrivés à l'étage cinquante. Le dernier étage de cette grande tour où se trouve le bureau de ma mère. Un petit "DING" retentit et les portes automatiques s'ouvrent, nous permettant de sortir de cette cabine oppressante.

Nous marchons à présent dans l'immense couloir de ce bâtiment. Il est illuminé par des lumières plafonnières sophistiquées et la décoration est toujours la même depuis cinq ans maintenant. Ma mère a fait rénover l'endroit, juste après le décès de mon père. Elle ne supportait plus d'entrer dans ses locaux et de penser à lui.

Arrivant devant la pièce maîtresse, nous sommes accueillis par la secrétaire qui a son office disposé juste en face de celui de ma mère.

— Bonjour Monsieur Cooper, S'adresse-t-elle à moi avant de s'apercevoir qu'il y a Chelsea dans mon dos, Oh je ne vous avais pas vu Mademoiselle Cooper. Je m'en vais de ce pas prévenir votre mère de votre présence.

Shayleen Davis ( EN COURS )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant