𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟑𝟑 : 𝐀𝐯𝐞𝐮𝐱

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Cali, Colombie.














PDV SHAYLEEN















J'avais encore ses mots dans mon esprit.

"N'oublie pas princesse. Je peux te punir d'une façon que tu n'oublieras jamais."

Ses mots ne voulaient pas me quitter, ni l'intonation qui faisait vibrer sa phrase. Je pense que ça restera gravé dans ma tête encore bien longtemps. Jusqu'à ma mort.

Allongé sur le dos, je fixai le plafond blanc de cette chambre en entendant l'eau couler dans la salle de bain. Owen se douchait et il m'avait interdit de descendre. Sincèrement, ça m'arrangeait. Je ne voulais pas me retrouver en compagnie de Chelsea ni même du reste de sa famille. Je voulais rester seule. Mon cerveau avait besoin de repos. J'avais énormément de pensées qui pourrissait mon esprit et ma tranquillité.

D'habitude pour me ressourcer, je marche jusqu'au square de chez moi et je m'assois sur une des balançoires avec mes écouteurs dans les oreilles et la musique à fond. J'y allais quand il n'y avait plus aucun enfant alors c'était dans les alentours de dix-huit heures. Souvent Betty me rejoignait parce qu'elle savait que c'était un peu mon endroit à moi et elle venait toujours avec de quoi manger. C'était soit des chips soit des bonbons.

C'était la meilleure des copines, c'est pour ça que je n'arrive pas à comprendre comment elle aurait pu me trahir. Il y a trop de choses qui sont impossibles à démanteler et j'ai besoin de réponse. Sauf que personne n'est décidé à m'en donner et je commence à en avoir marre.

Je ne sais pas qui est Odios et qu'est-ce qu'il aurait fait à Owen pour que je mérite la mort, pourquoi Betty m'aurait soit disant vendu ni comment mon frère à fait pour se faire recruter par les Ladrones de almas...c'en ai de trop pour moi. Je sens ma tête surchauffée de questions en suspens et ça m'énerve plus qu'autre chose !

Une personne à toqué à la porte me sortant de ma bulle et j'ai grandement inspiré. La paix, foutez-moi la paix.

Au même instant, Owen est sorti de la salle de bain. Une serviette au niveau de la taille seulement. J'ai atrocement rougit en détournant aussi vite du regard quand j'ai vu son torse dénudé. Il est un peu trop bien bâti ce con ! Et le pire, c'est qu'il a eu un sourire en coin en voyant que j'étais bien plus que mal à l'aise.

Putain si mon père entendait mes pensées, il m'aurait renier avant de mourir d'une syncope.

La personne a toqué à nouveau me faisant me tourner sur mon flanc gauche, pour éviter de voir qui c'était. J'ai entendu Owen ouvrir la porte et la voix de Chelsea résonner.

— Tu veux quoi ? Lui a parlé durement son cousin.

— Je veux parler à Shayleen, Parlait-elle tout aussi froidement.

— Elle dort.

Alors c'est faux. Mais j'ai quand même écarquillé les yeux face à son mensonge. J'imagine qu'il mentait pour sa cause à lui, rien avoir avec moi. En attendant sa réponse, j'ai retenu ma respiration comme si elle allait m'entendre.

— Bon, dis-lui de venir me voir quand elle se réveillera.

La porte s'est refermée et j'ai enfin repris ma respiration en fermant les yeux. Je me suis remis sur le dos en inspirant encore mais difficilement. J'avais mal au ventre et une forte envie de pleurer. Et dire que je dois encore souffrir pendant quatre jours...je ne vais pas tenir jusque là.

— Va prendre un bain, ça apaisera tes douleurs.

J'ai froncé les sourcils en me relevant doucement, comment il savait ça lui ? Il est gynécologue à ses heures perdues ?

Shayleen Davis ( EN COURS )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant