Shayleen Davis ( EN COURS )

- 𝐏𝐑𝐎𝐋𝐎𝐆𝐔𝐄 𝐓•𝟐 -

( Overcome • Skott )
À écouter pour l'ambiance.

PDV SHAYLEEN

Ses bras entourent ma taille fermement. Son souffle chaud contre ma peau, je frémis en ressentant sa chaleur qui s'immisce à mon épiderme. Je profite de chaque heure, chaque minute, chaque seconde avec lui.

Je veux que le temps s'arrête. Je ne veux pas me réveiller de cet enchantement qu'est cet homme qui me fait tourner la tête chaque fois que je le vois.

Son odeur est ma drogue, mon addiction. Mes cellules sont tirées d'une harmonie si intense que j'en ai le souffle coupé. Il est devenu mon aspirant à la vie. Et à la mort.

Je n'avais qu'une seule envie, m'abandonner à lui.

Ne faire qu'un avec son âme.

Compléter ses peines, et ses douleurs. Ses maux et ses craintes.

Sonder son cœur afin que quiconque ne soit capable de le détourner du mien.

Notre chemin à deux ne venait qu'à peine de commencer.

Et pourtant...

L'une des épines qui griffait les pattes du dragon n'était que le symbole du malheur qui était déjà présent. Ce même dragon qui s'apparente à lui.

C'est là, que j'ai compris le sens de son tatouage.

Malgré qu'il tente de s'échapper de tous ses fardeaux, une épine restera toujours coincée dans ses pattes. Le sang qui s'en écoule est la frontière entre son monde et le mien. Nos deux mondes sont séparés par la limite des sentiments qui s'imposent.

Noir est la couleur de son cœur. 
Violet est la couleur de mon cœur.

Nous sommes comme la lune et le soleil durant une éclipse. Chaque pas que nous effectuons pour se rapprocher l'un de l'autre est lent. Si lent que le ralentissement de nos efforts sonne faux.

Je pourrais continuer de courir pour le rejoindre. Je n'ai malheureusement plus assez de souffle pour le rattraper dans cette course. Une course interminable mais qui semble tellement facile à gagner.

Je sais que je le reverrai.

Un jour.

Quand le soleil décidera de rencontrer à nouveau la lune.

Ce que je ressens pour lui grandit de jour en jour mais je ne peux plus.

Je ne peux plus livrer mon être au sien.

Car c'est la fin.

Et je le savais.

Je savais qu'à la fin, il ne resterait plus rien.

Plus rien, sauf ses cendres.

Et les miennes.

———
HEY !!!

J'ai l'impression que ça fait une éter-nité que je ne suis pas venu ici !