•Chapitre 6•

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Pdv d'Amara :

Après quelques heures d'entraînement, on finit enfin à 13:00.

Je suis épuisée.

Zale : On retourne au bâtiment, reposez-vous puis descendez déjeuner à 14:00.

Il part suite à ces mots.

Je l'observe partir alors que ses larges épaules dominaient l'espace.

Je me demande comment est-ce qu'elles se contracteraient si je passais mes mains sur ces dernières.

Les événements de tout à l'heure rejouent dans ma tête comme un film.

Après ce qu'il m'avait dit, il était juste parti, me laissant là, la respiration saccadée et le cœur battant à un rythme inhabituel.

Mais son contact, sa voix, ses mains sur mon corps. Il a laissé sa trace sur moi et mon corps brûle encore comme s'il m'avait marqué au fer rouge.

J'arrête d'y penser et je décide de partir également et monter dans ma chambre afin de prendre la douche tant attendue.

Une fois cela fait, je descend manger, mais je remarque très vite qu'il manque quelqu'un.

Il n'est pas à table aujourd'hui ?

Je me maudis d'avoir pensé à le chercher et m'installe. On mange tous dans la joie et la bonne humeur puis une fois le repas fini on s'installe tous ensemble, les filles étaient entrain de discuter et les garçons se faisaient une partie de carte, enfin sauf Jules qui était je ne sais où.

D'ailleurs personne n'avait l'air de se soucier de son absence.

Comme si c'était normal qu'il ne soit pas là, après tout ça l'était peut-être ? Je ne sais pas, je ne suis pas ici depuis suffisamment longtemps pour le savoir.

Le temps passe rapidement et il est actuellement 18:55 , et tout le monde est sur la terrasse, filles comme garçons.

On dîne et autant vous dire qu'il ne restait plus une miette à la fin du repas.

Mais il n'était toujours pas là ...

Mais qu'est-ce que t'en as à foutre ! Me cria ma conscience.

C'est juste que j'aime bien l'énerver.

Tout le monde continue de parler et passer une bonne soirée.

Quant à moi j'étais assise avec Coralie sur un petit canapé, on était entrain de feuilleter un magazine quand tout à coup un petit chaton marche juste devant la terrasse.

Bien évidemment je ne pouvais rester assise et je me levais vite prendre le petit chaton, je me mets alors à genoux et commence à lui parler, comme s'il allait me comprendre.

Moi : Tu es perdue ? Tu fais quoi là hein ?

Pdv de Zale:

Je me sens beaucoup mieux maintenant, quelques heures et une séance de torture plus tard, je suis de retour au manoir.

Tout le monde est sur la terrasse et ils ont tous les yeux rivés vers le même endroit.

Ou plutôt vers la même personne.

Après avoir chassé ces pensées je la regarde avant de me diriger vers elle.

Moi: Amara ? Sifflais-je entre mes dents.

Amara : Oui ? Vous voulez quelque chose monsieur ? Dit-elle en levant ses yeux de biche vers moi.

Oui. Ta bouche autour de ma bite.

Moi : Suis-moi dans mon bureau tout de suite. Dis-je avant de partir sans lui laisser le temps de me répondre.

Suite à cela j'entendis de petits pas rapides se synchroniser aux miens.

On arrive dans mon bureau et sans tarder je m'installe et lui signale de faire de même.

Moi : Je vais te poser une question.

Amara : Oui allez-y. Dit-elle en tentant de paraître sereine.

Mais je sais qu'elle est tout sauf sereine en ce moment même.

Moi: J'attend de toi une réponse sincère. Je n'aime pas me répéter. Est ce que tu~

Un énorme cris arrive de l'extérieur me coupant ainsi la parole.

Amara se lève immédiatement en me regardant d'un air perdu.

C'est quoi cette connerie encore ?

Amara : Monsieur ! Il se passe quoi ? Il faut qu'on aille voir tout de suite. Dit-elle en courant vers la porte pour l'ouvrir et sortir rejoindre les autres.

Mais je l'attrape rapidement et la pousse contre le mûr avant de m'approcher d'elle et d'essayer de la calmer.

Moi : Calme-toi espèce de folle. Attend moi ici et ne bouge pas d'un seul pouce ou je t'achève sur place.

Amara: Si on reste ici on risque de mourir dans tous les cas !

J'ignore ses petits cris de bête de foire et m'en alla ouvrir la porte de ma salle de réunion personnelle et ressort une minute plus tard avec deux armes à feux.

Moi: Tiens prend cette arme et utilise la en cas de danger, tu as compris idiote ?

Amara : Oui Monsieur propre. Répond-elle envoie me provocant.

Cette gamine de merde.

Je m'occuperai de son cas plus tard.
Et j'y prendrais plaisir.

Moi : Ferme là et sortons rejoindre les autres mais reste derrière moi. Je ne voudrais pas qu'un massacre prenne place à cause de toi.

Amara : Oui c'est bon. Dit-elle en roulant des yeux.

Moi: Arrête de faire des manières avant que je ne te laisse ici seule.

On réussit à sortir du bureaux sans soucis et lorsqu'on arrive sur la terrasse où le reste du groupe était, on fut surpris de la scène qui se déroulait sous nos yeux.

Amara : Charles ?

L'espionne du Diable Où les histoires vivent. Découvrez maintenant