•Chapitre 37•

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Pdv de Zale :

Cette femme va me faire peter un plomb.
Quand je suis allée sur le yacht je me suis étonnée moi-même mais quand j'ai sauté sans hésitation à l'eau afin de la secourir, je me suis encore plus étonné.

Je n'ai pas honte d'admettre que c'est pas dans mes habitudes. Si c'était quelqu'un du groupe alors oui j'aurais aidé mais je ne saurais pas expliquer le sentiment qui m'a comprimé le cœur lorsque j'ai entendu son prénom et tout le reste a suivi rapidement.

Mais si c'était une personne inconnue alors je n'aurais pas levé le petit doigt.

Car je suis ainsi. Je suis loin d'être une âme charitable.

Je suis dans ma voiture et je me dirige vers le bureau de mon géniteur.

Je n'en peux plus.
Je ne peux pas continuer de faire comme si de rien était.

Je dois en finir avec cette histoire avant qu'elle ne parte dans des dimensions que plus personne ne pourra contrôler.

Je sors de la voiture et donne mes clés au voiturier puis monte les marches de l'entreprise de ce rat.

J'arrive devant l'ascenseur et une jeune femme attend également devant les portes fermées.

Elle me regarde avant de sourire et de continuer à m'observer. Mais je ne lui donne pas l'honneur d'échanger son regard.
À la place je regarde la belle porte en fer devant moi.

Après quelques putain de minutes l'ascenseur arrive enfin et je rentre sans me préoccuper des politesses. Elle rentre après moi le visage déjà plus fermé.

Je m'en bas les couilles.

Vingtième étage.

Je sors de l'ascenseur et me dirige d'un pas déterminé vers la porte du bureau de mon père.

Sa secrétaire me crie quelque chose que je ne prend pas la peine d'écouter.
J'ouvre la porte et fais face à une chevelure blonde.

On ne voit pas son visage étant donné qu'elle est à genoux face à mon père qui lui est assit sur sa chaise de bureau.

Lorsque son regard se plante dans le mien, il râle avant de taper deux fois sur la tête de sa nouvelle meuf où je ne sais quoi.

Elle comprend sûrement car elle se lève et se retourne en essuyant le coin de ses lèvres.

Elle passe à ma gauche et ne relève pas ses yeux vers moi.

Je m'approche de lui les mains dans les poches et le visage impassible alors qu'il avait déjà arrangé son accoutrement.

Alexandr : Qu'est-ce que tu veux ? Dit-il sans cacher son agacement.

Ta mort, mais ça ne saurait tarder.

Moi: Je me retire de notre marché. Je ne suis plus intéressé.

Alexandr: Quoi ?! Dit-il en se levant et posant ses mains de chaque côté de son bureau.

Moi: Tu m'as très bien entendu, ne me fais pas répéter pour rien.

Alexandr: Non mais tu rêves mon petit ! Hors de question !

Moi: C'est moi qui décide le vieux, pas toi.

Alexandr: Tu seras perdant aussi ! N'oublie pas que j'ai accepté de te donner toutes mes entreprises à l'étranger ! Tout ça pour que tu me retrouves cette salope ! Hurle-t-il en devenant rouge de colère.

Moi: Oui et je te dis que je ne veux plus de ce marché. J'ai accepté car je m'ennuyais et non parce que j'avais besoin de tes entreprises, n'oublie pas qui je suis. Dis-je d'un ton froid.

Alexandr: Pourquoi est-ce que tu as décidé de ne plus honorer ta parole !?

Moi: J'en ai décidé ainsi, je n'ai aucune raison spéciale.

Alexandr : Tu crois berner qui ? C'est moi qui t'ai élevé ! Tu es mon fils que tu le veuilles ou non.

J'essaye de ne pas peter les plombs car ce serait lui accorder trop d'attention mais ses mots m'enrage et je ne suis pas connu pour la maîtrise de ma colère. Bien au contraire.

Moi: Je ne suis pas venu discuter les décisions de ma vie avec toi. Je suis venu t'en informer.

Alexandr : C'est à cause d'elle n'est-ce pas !?

J'allais me retourner mais je m'arrête dans mon élan et lui adresse un regard noir.

Moi: Tu vas pas me casser les couilles plus longtemps ou je te fais bouffer ta lampe. Tu n'as pas le choix et tu le sais très bien. Alors je te conseillerais de rester de mon bon côté et de ne pas m'avoir comme ennemi, non pas que tu puisses grand chose contre moi. Dis-je avec un sourire provocateur en coin.

Ça a l'air de bien marché au vu de sa gueule qui ressemble à un concentré de tomate.

Je sors du bureau la tête haute comme à mon habitude et redescend les étages.

J'ai encore des détails à régler et je compte bien en finir ce soir.

L'espionne du Diable Où les histoires vivent. Découvrez maintenant