•Chapitre 39•

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Pdv de Zale :

Je ne sais plus ce que je fous dans ma misérable vie. 

Que est-ce que je fous dans son putain de lit, dans ses putains de draps qui portent son odeur sucrée.

Je ne sais plus rien.
Tout ce que je sais c'est qu'elle a besoin de moi. 
Alors je suis resté.

Elle dort paisiblement sur mon torse et bizarrement j'ai également très bien dormi, bien plus que je ne voudrais l'admettre.  Pourtant le confort de mon lit est supérieur à celui d'Amara.

Je regarde l'horloge accroché au mur en face de moi.

Il est 08:30.

Je reporte mon attention sur le bout de femme à moitié sur mon corps.

Ses longs cheveux sont éparpillés de partout et ses longs cils sont dressés magnifiquement, ses sourcils sont pour une fois totalement détendus.

Sa bouche est entre ouverte.

Tout chez cette femme crie à la tentation.
Et personne ne peut y résister.
La preuve.

Je continue de l'observer lorsqu'elle commence à bouger afin de changer de position mais ses yeux finissent par s'ouvrir et elle porte ses mains afin de couvrir ces derniers.

Elle reste comme ça un moment et je ne bouge toujours pas de peur de la brusquer.

Quelle putain d'ironie.

Elle finir par enlever sa main et elle relève sa tête vers moi mais elle n'a pas l'air surprise, c'était comme si elle avait déjà prit le temps de se remettre les idées en place.

Tant mieux. Je n'ai aucune envie de m'engueuler avec qui que ce soit de bon matin.

Amara : Bonjour. Dit-elle d'une voix douce.

Pour une fois qu'elle ne crie pas.

Moi: Bonjour. Répondis-je également.

Elle éclate de rire alors que je fronçais des sourcils.

Moi: Qu'est-ce qu'il y a de si drôle ?

Amara : Ta voix. Elle est encore plus... plus grave que d'habitude que ça en devient flippant. Dit-elle en continuant de rire.

Moi: Ah ouais ? Dis-je en me retenant de sourire.

Amara : Oui. T'es sûr que t'es pas un sorte d'ogre ? Dit-elle en essayant de calmer son fou rire.

Moi: Pas à ce que je sache.  

Amara : Oh... je suis désolée. C'était méchant. Dit-elle en se reprenant.

Je ne dis rien et me lève du lit afin de me rhabiller.

Elle reste allongée et m'observe seulement alors que je refermais ma chemise.

Moi : Vous avez entraînement dans pas longtemps, lève toi et prépare toi sinon tu seras en retard. Dis-je en enfilant mes chaussures.

Amara : Oui ne t'inquiète pas.

Je jette un coup d'œil afin de voir si je n'ai rien oublié et je remarque sa table de nuit par terre, toutes ses affaires sont éparpillées au sol.

Son téléphone, un livre, une boîte en bois et autres petits objets.

Je pose un genoux à terre et récupère son téléphone avant d'essayer de l'allumer mais en vain. Il est cassé.

Mon regard se pose cette fois-ci sur la boîte en métal que je prend et que j'observe un instant.
Je lève mes yeux et nos regards se croisent.

L'espionne du Diable Où les histoires vivent. Découvrez maintenant