L'espionne du Diable

•Chapitre 40•

Pdv de Zale :

J'attend sur le canapé qu'elle descende enfin.

Je répond à un message de Jakob qui est déjà sur place alors que des talons claquaient.

Je sais qui c'est alors je prétend ne pas accorder d'attention à ses pas. Mais c'est en réalité tout le contraire, je dois me battre afin de ne pas lever les yeux et la dévorer du regard.

Elle doit être divine, il n'y a pas de doute là dessus.

Je me lève après un moment et range mon téléphone avant de lever enfin mon regard vers elle.

Une robe Argenté, courte, très courte et resserrée à la taille ce qui marque encore plus sa silhouette. De très fine bretelles tiennent la pièce à ses épaules.

Elle est majestueuse.

Ses longues jambes sont encore plus élancée grâce à sa paire de talon aiguille.

Ses longs cheveux sont relevés en une queue de cheval qui étire d'avantage ses yeux en amande. Son rouge à lèvre rouge fait ressortir sa bouche en cœur et je dois me faire violence afin de ne pas lui sauter dessus et de les mordre.

Putain.

Moi: Allons-y. Dis-je en rompant le contact visuel.

Je sors de la villa en pressant le pas alors qu'elle me rattrapait plus facilement que je ne l'espérais.

Je monte dans ma voiture et elle fait de même puis je pars et le silence s'installe.

Tant mieux.

On arrive à l'adresse et j'arrête la voiture.

Moi : Tu sais ce que tu dois faire. Dis-je simplement alors que mon regard est planté sur la villa en face de nous.

Amara : Oui, jouer le rôle de la maîtresse parfaite.

Moi : Exactement. Répondis-je simplement.
Et si quelqu'un te pose une quelconque question alors tu fermes ta gueule et ne répond rien. Tu dois jouer aux soumises.

Amara : J'ai compris. Dit-elle d'un ton plus agacé.

Moi : Descend. Dis-je en faisant de même.

Une fois tous les deux debout, elle s'approche de moi et enroule son bras autour du mien.

Je la regarde alors qu'elle relève ses yeux vers moi, on se regarde un instant et je vois ses yeux briller. C'est comme si toutes les étoiles du ciel s'y reflétaient.

On s'avance vers l'entrée et on pénètre sans difficulté. Ce n'est pas comme si mon visage ne leur était pas assez connu.

La pièce est éclairée et très animée. Je reconnais certains hommes d'affaires, mercenaires, même quelques rats disons.

Je n'ai même pas le temps de cligner des yeux que ça commence déjà.

Axel : Mais qui vois-je ! Dit-il en me serrant la main.

Moi : Comment est-ce qu'on se retrouve. Dis-je le visage dénué de toute réaction. Tu as eu le temps de te remettre de ton dernier échec commercial ?

Axel : On apprend de ses erreurs. Dit-il d'un sourire forcé ce qui me fait sourire également.

Il a perdu deux millions, certaines erreurs coûtent plus chères que d'autres.

Axel : Tu es accompagné ce soir on dirait. Dit-il en dardant son regard sur Amara qui est toujours accroché à mon bras. Enchanté, moi c'est Axel Moriss. Dit-il en lui tendant sa main qu'elle prend dans la sienne après m'avoir jeté un regard.