•Chapitre 4•

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Pdv omniscient :

Après être rentrés, Amara et Jules se joignent au groupe, ils ne se rendent pas compte du temps qui passe, et il est actuellement 2:00 du matin.

Ils ont passé la soirée à rire et parler, c'était un réel carnage.

Ils étaient tellement ailleurs qu'ils ne se rendirent même pas compte qu'une nouvelle personne était dans le décor.

En effet, les lumières allumées ainsi que le bruit provenant du salon attira l'attention de Zale qui rentrait à ce moment là au manoir. Il décide donc d'aller jeter un coup d'oeil et quelle fut sa surprise lorsqu'il vit tout le groupe réunie avec Emin sur la table entrain de refaire le commandant Marcel, et Rita qui le tire pour le descendre avant qu'il ne se fasse mal.

Zale: Qu'est ce que vous pensez que vous êtes entrain de faire bande de merdes ?!  Et toi descend moi de cette table tout de suite avant que je ne vienne le faire moi même.

Ils se calmèrent tous instantanément.

Zale : Il est tard, ne venez pas pleurer demain lorsque vous aurez à faire tout le ménage et votre entraînement du soir. Et toi Emin si tu ne veux pas que je t'arrache la tête et que je la fasse bouffer aux chiens de garde alors tu as intérêt à te tenir à carreaux. Dit-il d'un ton sévère.

Emin: Je suis vraiment désolé Monsieur. Dit-il d'une voix tremblante.

Car ce ne sont certainement pas seulement des paroles, il en était bel et bien capable.

Pdv d'Amara :

On a bien rit j'avoue mais la petite réprimande du glaçon m'a encore plus exaspéré.

De plus Coralie est endormie sur le canapé, je ne sais même pas comment elle a fait avec tout le bruit. La pauvre est tellement fatiguée alors je ne veux surtout pas qu'elle se réveille et avec lui qui crie dans les parages ça n'arrange rien.

Zale : Et elle réveillez la tout de suite, pourquoi est-ce que nous vous avions donné des chambres ? N'était-ce pas pour dormir ?

Alors là tu peux rêver.

Moi : Non laissez là ici ce soir, elle est très fatiguée et elle m'a aussi dit qu'elle ne se sentait pas très bien, ça ne se reproduira plus mais laissez là juste cette fois. Essayais-je défendre du mieux que je le pouvais mon amie.

Zale : Elle t'a engagé comme avocat ? Dit-il en s'avançant lentement vers moi.

Moi : Ça s'appelle l'amitié. Vous connaissez ? Dis-je en ne bougeant pas d'un pouce alors que son regard était devenu noir.

Je sens le regard de tout le monde sur nous et la tension est palpable.

Zale : Tu as l'air de bien aimer dire de la merde, va te reposer, je pense que la fatigue commence à te monter à la tête. Idiote. Finit-il par dire avec un mépris apparent dans son ton.

Moi : Ne m'appelez plus ainsi. Répondis-je un peu trop vite.

Mais je n'eus pas le temps de prendre une autre respiration qu'une main encerclée déjà mon cou, il exerça une pression assez forte ce qui me coupa très rapidement la circulation de l'air dans mes poumons.

Zale : Ose me reparler de cette manière et tu rejoindras tes putains d'ancêtre. Personne ne me parle comme ça et encore moins une vieille meuf comme toi. Est-ce que je me suis fait clair ? Dit-il en forçant encore un peu plus sur ma gorge.

Nos regards étaient entrain de s'affronter alors que j'étouffais, je finis par hocher rapidement de la tête.

Sophie:  Oh non, elle est morte, cuite et assaisonée là. Dit-elle paniquée.

L'espionne du Diable Où les histoires vivent. Découvrez maintenant