•Chapitre 49•

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Pdv de Zale :

Je me retourne vers la voix et fourre mes mains dans mes poches en attendant la suite.

Une jeune fille descend les marches des escaliers lentement.

Ça doit sûrement être la soeur de ce chien.

Lina si je ne me trompe pas.

Lina :  Je sais où il est ... enfin je crois. Dit-elle alors que son père s'approchait d'elle en lui murmurant de rentrer.

Moi : Éloigne toi d'elle et laisse la parler. Dis-je en m'approchant de nouveau d'eux.

Paul : Lina ! Remonte dans ta chambre tout de suite ! C'est entre nous ça !

Moi : Je crois qu'à ce stade là il n'y a pas de nous et il n'y en a jamais eu.

Paul recule de devant sa fille mais garde un œil sur elle, il la transperce d'un regard plein d'avertissement mais elle l'évite.

Lina : Il m'a appelé hier et j'ai entendu ... j'ai entendu un homme parler de préparation et d'un endroit qui s'appelle le terrain des Marizes  ... mais je ne sais pas si c'est ça ou bien ... je ne sais pas. Dit-elle en tremblant.

Moi : Bien. Maintenant tu peux retourner dormir. Dis-je en commençant à partir.

Lina : Ne le tuez pas s'il vous plaît. Dit-elle alors que sa voix craquait à la fin de sa phrase.

Moi : Seul moi en décidera, sur ce bonne soirée. Dis-je en quittant définitivement la pièce.

Valentina : Elle me ferait limite de la peine si ce n'était pas la sœur de cette crasse de Lev.

Moi : Il n'y a aucune peine pour les personnes qui osent m'affronter.

Valentina: Tu veux dire pour les personnes qui osent faire du mal à ta protégée ? Dit-elle comme si c'était le meilleur des moments pour faire des vannes.

J'ignore son commentaire mais une fois en face de mon véhicule je lui fais face et lui donne un dernier ordre. Puis je monte satisfait dans mon véhicule.

Valentina s'occupera de faire ce qu'elle sait faire de mieux : parler et raconter à tout le monde ce qui s'est dit à l'intérieur.

Donc on se retrouvera tous au même endroit : Le terrain des Marizes.

***

Pdv d'Amara:

Ça fait un mal de chien !

Ça fait dix minutes que j'essaye de me défaire des liens qui emprisonnent mes poignées. Et j'y suis presque !

Satisfaite de moi même et de mes années d'entraînements je multiplie mes efforts mais je m'arrête brusquement lorsque la serrure de la porte commence à produire un son qui fait accélérer les battements de mon cœur.

Je cesse tout mouvement alors que la porte s'ouvrait.
Mais aucune lumière ne vient éclairer la pièce, tout est sinistre dans cet endroit.

Seule une ampoule qui a l'air d'avoir atteint son cycle de vie et une petite fenêtre permettent à la « lumière de pénétrer »

Mais sinon rien, et je met du temps à reconnaître la personne en face de moi.
Mais je finis par le faire.

C'était l'homme du bar ? Oui c'est lui !

La surprise était sûrement lisible sur mon visage car il commence a sourir en trainant une deuxième chaise en bois en face de la mienne avant de s'y installer.

Il porte des lunettes de soleil ce qui me fait froncer des sourcils. Déjà qu'on ne voit presque rien dans cette pièce mais avec une paire de lunette de soleil en plus ? Je ne veux même pas imaginer ...

Moi : Qu'est-ce qu'il se passe ici ? Dis-je en détaillant un peu plus son visage.

Il met sa main dans sa poche avant d'en sortir son téléphone et il se met à taper sur son écran.

Est-il entrain d'envoyer un message à quelqu'un ? Est-il entrain d'appeler un de ses hommes pour me torturer ? Va-t-il...

Mes pensées s'arrêtent lorsqu'il retourne son écran vers moi.

Je vais te la faire courte, tu es ici pour tout le mal que ton chien de mec m'a fait. Je ne te libérerai pas. Tu mourras lentement et douloureusement devant ses yeux. Les miens ne pourront pas voir cette scène car il me les as éteint éternellement. Et ma langue a été soigneusement charcuté. Tu sais pourquoi ? Car je t'ai approché, parlé. Et ce malade de Zale m'en a fait payé le prix alors qu'il n'avait qu'à mieux tenir sa pute.

Moi: Oui bon on se calme, toi aussi t'avais qu'à mieux tenir ta bite. Dis-je d'un ton qui j'espérais lui communiquer mon mépris envers lui.

Mais en revanche ce qu'a fait Zale est inacceptable ! J'ai encore le droit de décider à qui parler.

Je ne suis pas une enfant que l'on doit surveiller et en plus de tout cela il a fait ça tout en continuant à se foutre ouvertement de moi et en continuant son complot avec son père !

Ça me met en rage, a-t-il fait ça pour avoir la satisfaction d'être le seul à pouvoir se jouer de moi ?

Cela ne m'étonnerait même pas.

Il se met de nouveau à écrire et me tend son téléphone.

Il arrive sûrement à l'heure qu'il est poupée, ton prince charmant arrive et tu sais quoi ? J'ai tout planifié. Il va être ici dans quelques secondes comme je l'ai planifié mais il est beaucoup trop arrogant pour s'en douter. Il pense qu'il m'a retrouvé grâce à son intelligence.

Moi : Dans tout les cas il va te niquer tout ton arbre généalogique. Dis-je en haussant mes épaules.

Il se met à rire de manière hystérique alors que je le regardais faire.

Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas peur. Cette sensation que je connais tant ne me semble pas présente. Je suis sereine.

Et je ne sais pas si cela est normal et si ça doit me rassurer. Pour l'instant je vais m'en contenter car je n'ai pas d'autre choix.

Si je dois mourir c'est que c'était mon jour.
On ne fuit pas la mort

Et c'est avec cette même pensée qu'un coup de feu retentit à l'extérieur, suivi d'une dizaines d'autres coups de feu...

L'espionne du Diable Où les histoires vivent. Découvrez maintenant